Une nouvelle carte scolaire préoccupante
Le 19 mars, le maire d’Anglet, Claude Olive, a organisé un point presse suite à la publication de la carte scolaire 2021-2022. En jeu, la fermeture de trois classes sur la ville d’Anglet. La grogne monte.
Depuis le début de la crise sanitaire, l’organisation des services au sein de la municipalité n’a cessé de s’adapter pour assurer une continuité du service public. En première ligne, la Direction municipale Enfance et Jeunesse, dirigée par Nicole Darrasse, a répondu présent face aux nombreux protocoles et dispositifs mis en place par l'exécutif au cours de la dernière année de crise sanitaire.
Des investissements importants
« Nous avons dû engager des moyens humains et matériels conséquents, voire très conséquents » précise Claude Olive. L’augmentation de la fréquence d’entretien des locaux scolaires et de restauration, l’aménagement des salles pour respecter les distances entre les tables ainsi que la hausse de fréquentation du centre de loisirs de Baroja suite aux non-départs en vacances des familles, font partie de la liste des différentes réorganisations nécessaires. À travers elles, ce sont donc 15 recrutements qui ont été effectués lors de cette période et une mobilisation de 17 agents d’autres services répartis sur le domaine périscolaire. Cela représente un coût global généré par la pandémie et lié à l’accueil des enfants dans les écoles et dans le centre de loisirs de 220.000 €.
Trois écoles seraient concernées par la fermeture
La situation actuelle reste sous tension, que ce soit pour les enseignants, les enfants, les familles ainsi que pour la municipalité. Et ce ne sont pas les dernières annonces qui laissent présager une amélioration. « Aujourd’hui, la carte scolaire 2021- 2022 risque d’aggraver la situation déjà tendue » indique le maire d’Anglet. Les projections semblent mener vers la fermeture de trois classes dans trois écoles différentes. Une nouvelle fermeture à l’école maternelle Justin Larrebat est annoncée, ainsi que deux potentielles aux écoles Jean Jaurès et Aristide Briand. Celles-ci seraient occasionnées par une modification du seuil d’élèves par classe, passant de 25 à 27. « Tout ceci arrive à quatre ou cinq élèves près » ajoute Claude Olive.
Un sentiment d’incompréhension domine parmi les rangs de la municipalité et des équipes éducatives. Il semblerait que l’Éducation nationale « fasse les frais de la relance économique » selon les propos du maire d’Anglet. À ce jour, l’élu angloy précise avoir écrit un courrier à destination du ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, pour lui faire part de ses craintes et de ses doutes, sans réponse pour le moment. Affaire à suivre…
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