Un Noël d’occasion

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Alors que la COP 26 s’est achevée par une décevante déclaration commune des pays participants et que le réchauffement à l’horizon 2100 s’annonce catastrophique (+ de 2,7° C d’ici la fin du siècle), pourquoi ne pas changer radicalement nos habitudes à l’occasion de Noël en allant vers la seconde main et le fait-main ? Suivez-nous pour un petit guide pratique et ultra-simple.

Pourquoi offrir de l’occasion ?

Force est de constater que l’occasion est à l’honneur depuis plusieurs années, notamment avec le développement de plateformes internet. Les plus grandes marques surfent d’ailleurs sur la vague en proposant des espaces de ventes d’objets d’occasion au sein même de leurs magasins, notamment la Fnac, Carrefour, Ikea et surtout Décathlon, qui propose depuis plus de 30 ans des équipements d’occasion.

L’âge d’or du 100 % neuf est terminé et les consommateurs souhaitent véritablement donner une chance au seconde main. Cela peut s’expliquer par plusieurs facteurs très simples. Premièrement, l’aspect économique, qui permet d’acquérir des objets, vêtements ou autre à des prix raisonnables, et globalement en bon, voire très bon état (ce qui n’empêche pas les mauvaises surprises parfois !). Deuxièmement, de plus en plus de consommateurs refusent d’alimenter sans cesse le marché du neuf, en poussant à la surproduction et à la surconsommation, alors que l’occasion fait parfaitement le travail. En effet, pourquoi aller acheter un nouveau smartphone alors qu’on peut en trouver des reconditionnés à des prix abordables, limitant ainsi l’exploitation des métaux rares et précieux par exemple ? Il en va de même pour les jouets. Combien d’entre eux finissent dans des placards ou sur des étagères, à prendre la poussière, alors qu’ils pourraient faire le bonheur d’autres enfants pendant de nombreuses années ?

Troisièmement, en favorisant l’occasion, on protège notre planète et on limite l’impact carbone. Certes, les plus réfractaires argumenteront en prétextant qu’acheter une veste d’occasion à Strasbourg alors qu’on vit à Bayonne entraîne nécessairement un transport qui est polluant par nature. Néanmoins, si on est tout à fait honnête, on réalise que l’impact est bien moindre en comparaison d’une même veste achetée neuve, en magasin, et très certainement fabriquée dans un pays en voie de développement, dans des conditions salariales et sociales souvent douteuses, et nécessitant ensuite la traversée de la moitié du globe pour arriver jusqu’à chez nous.

Un cadeau authentique qui a du sens

Faire un cadeau prend du temps, qu’on le veuille ou non, même pour les irréductibles du dernier moment. Lorsque vous cherchez un cadeau d’occasion, vous allez être attentif à des éléments annexes, son état général en premier lieu, mais également son...

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