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Tribunal judiciaire : après la reprise, le chantier

À gauche : Le président du Tribunal Judiciaire du Bayonne, Gérard Denard,quittera ses fonctions le 04/02/2022 / À droite : Le Procureur de la République, Jérôme Bourrier, souligne l’augmentation de l’activité pénale du Tribunal

À gauche : Le président du Tribunal Judiciaire du Bayonne, Gérard Denard,quittera ses fonctions le 04/02/2022 / À droite : Le Procureur de la République, Jérôme Bourrier, souligne l’augmentation de l’activité pénale du Tribunal - Photos © YR

Le variant Omicron aura eu raison de l’audience de rentrée du Tribunal Judiciaire de Bayonne, finalement annulée. En lieu et place, une conférence de presse s’est tenue le 21 janvier dernier. L’occasion de tirer un bilan de l’année 2021 et de se projeter sur deux événements majeurs de 2022 : le changement de présidence et le démarrage du chantier du futur Palais de Justice.

Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Si habituellement, l’audience de rentrée fait salle comble au Palais de justice, le public se comptait sur les doigts des mains vendredi dernier. Devant la presse, le Procureur de la République n’a, cette fois-ci, pas ouvert sa prise de parole par une citation de Winston Churchill mais par un hommage à Gérard Denard, le président du Tribunal que les circonstances sanitaires privent d’un départ à la hauteur de sa carrière. Officiellement à la retraite le 4 février prochain, il sera remplacé par Florence Bouvier, actuellement présidente du Tribunal Judiciaire de Dax. Après cet hommage, Jérôme Bourrier revient sur l’exercice 2021, une année dense sur le plan de l'activité pénale avec 20 042 affaires reçues, contre 15 218 en 2020. « Une très forte hausse absorbée avec sept magistrats du parquet, bien loin des normes européennes » souligne le Procureur. Pour compléter ces données globales, l’homme détaille les spécificités du Tribunal, au nombre de quatre.

Une activité pénale en forte augmentation

La première est liée à une volonté politique pénale. L’accent est porté sur le traitement court avec une augmentation du nombre de personnes déférées. « Cela ne veut pas dire qu’il y a plus de délinquance, mais que nous avons changé la manière dont nous la traitons ». Plus de fermeté, plus de rapidité pour une justice moins lente et plus efficace. À ce titre, le traitement du flagrant délit est privilégié, notamment en matière de violence familiale, domaine dans lequel « les procédures ont augmenté de 18 % ».

La lutte contre le trafic de...

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