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Économie Vie locale

Observatoire économique du Pays Basque : Structure et Mobilité en 2020 (2/2)

Sylvie Durruty, Vice-Présidente de la CAPB en charge de l’économie et de l’innovation et les industriels du comité de projet Territoires d’Industries Pays Basque

Sylvie Durruty, Vice-Présidente de la CAPB en charge de l’économie et de l’innovation et les industriels du comité de projet Territoires d’Industries Pays Basque - Photo © Communauté Pays Basque-Mathieu Prat

Véritable portrait réalisé par la Communauté d’Agglomération, l’observatoire fait apparaître les spécificités des dix pôles territoriaux qui composent aujourd’hui la Communauté Pays Basque. Avec sa vice-présidente en charge de l’Économie et de l’Innovation, Sylvie Durruty, nous avons fait le point sur l’année 2020. Après la démographie et l’emploi, place désormais aux flux domicile-travail sur, et en dehors de l’Agglomération, ainsi qu’à la structure multiple de son tissu économique.

Ils s’appellent Dassault, EPTA France, Technoflex, Lauak, ou encore B Braun Medical. Spécialisés, respectivement, dans la construction aéronautique, la fabrication d’équipements frigorifiques, d’emballages plastiques, de structures métalliques, de matériel médico-chirurgical. Ils sont cinq des dix plus gros employeurs privés du Pays Basque et ce sont des industries. Pourtant, de tous les établissements professionnels de ce même territoire, elles ne représentent que 4 %. Un chiffre relativement proche de la moyenne régionale (5 %).

Mais en y regardant de plus près, la Communauté d’Agglomération présente en fait deux zones distinctes et aux profils bien différents. La première comporte Errobi, Côte Basque-Adour, Sud Pays Basque, ainsi que Nive-Adour où plus de 28 % des emplois sont consacrés au commerce – quand ce secteur ne pèse que 13 % à l’échelle régionale –. Il s’agit d’une zone à économie dite « présentielle ». Autrement dit « [des] activités visant à satisfaire les besoins de la population qui vit sur le territoire, précise la vice-présidente de la Communauté Pays Basque. Ça veut dire le commerce, les services à la personne, la construction, le tourisme et le service ».

À chaque pôle son savoir-faire

La seconde zone serait, elle, composée des six autres pôles. À commencer par la Soule-Xiberoa, les Pays de Bidache et de Hasparren qui comptent tous trois plus de 20 % d’emplois industriels contre 11 % sur toute la Nouvelle-Aquitaine. Quant à Iholdi-Oztibarre, Garazi-Baïgorri et Amikuze, l’agriculture y représente respectivement 31 %, 24 % et 19 % de l’emploi total quand elle ne pèse que 7 % des emplois à l’échelle régionale. En bref, il s’agit cette fois d’une zone à économie productive. « Ce sont toutes les activités exportables hors du territoire, complète Sylvie Durruty. C’est-à-dire l’industrie, le service aux entreprises, l’agriculture » .

La collectivité s’appuie donc, localement, sur les spécificités de chacun des dix territoires. Et une étude menée par la Communauté Pays Basque et la Banque de France sur l’année...

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