Tendances régionales en Nouvelle-Aquitaine de Septembre 2022

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En dépit d’un environnement économique où l’incertitude domine, l’activité continue de résister globalement. Stable au plan national, la production industrielle régionale progresse légèrement. Les carnets de commandes s’allègent parfois en raison d’un tassement de la demande étrangère, mais ils demeurent satisfaisants. La difficulté de répercussion des hausses de prix impacte les trésoreries qui sont en dégradation. Dans les services marchands, la dynamique favorable des prestations se prolonge particulièrement pour les services aux particuliers, mais les hausses des frais généraux fragilisent les marges. L’activité se renforce de nouveau dans le bâtiment et les travaux publics. Elle reste toutefois confrontée à des délais d’approvisionnement des matières premières qui nécessitent une anticipation pour éviter les ruptures et les interruptions éventuelles de chantier. Les devis peinent à intégrer les hausses des prix des matériaux, de l’énergie et des salaires. À l’exception des services où les prévisions sont plutôt positives, elles demeurent très mesurées et prudentes dans les autres secteurs et sont largement soumises aux problématiques énergétiques, à l’évolution des prix et aux difficultés de recrutement.

Industrie

Dans l’ensemble, la production industrielle est quasi stable alors que les tensions sur les approvisionnements et les stocks de précautions constitués continuent à peser sur les marges. Par ailleurs, les perspectives des termes des contrats d’énergie en cours et l’impact induit sur les prix lors de leur renouvellement incitent les industriels à évoquer des projets d’indexation des devis et à mettre en place des organisations de production dans les horaires d’énergie les moins coûteux. Les effectifs se renforcent, particulièrement dans la filière aéronautique et dans la construction de bateaux de plaisance, mais pas à la hauteur des offres d’emploi, faute de candidats. L’activité devrait se maintenir au cours du mois prochain.

Industrie alimentaire

La production de l’industrie alimentaire est étale en septembre, avec des inégalités dans les sous-secteurs. La transformation de fruits et légumes et la fabrication de boissons enregistrent des hausses significatives alors que la transformation de la viande et la fabrication de produits laitiers baissent. Les prix des intrants continuent de progresser, car les sous-jacents inflationnistes demeurent. Les stocks de produits finis restent inférieurs à leurs niveaux de longue période, notamment sur le segment des volailles et palmipèdes, toujours affecté par les conséquences de la grippe aviaire et pour lequel la reconstitution des stocks démarre progressivement. Les carnets de commandes souffrent principalement à l’export sur la majorité des segments, à l’exception de celui des boissons.

Équipements électriques et électroniques

La production se contracte légèrement en septembre, conservant néanmoins un niveau d’activité dynamique pour la totalité des segments. Les fabrications bénéficient globalement de la détente des approvisionnements. La préoccupation majeure demeure la renégociation des contrats énergétiques à venir, avec majoritairement...

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