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Vie locale

Les objets de l’autonomie, au cœur de l’économie circulaire

Eric Bonneau directeur et sa responsable administrative et de clientèle Julie Larrouy. © FB

Eric Bonneau directeur et sa responsable administrative et de clientèle Julie Larrouy. © FB

Inspiré de Scandinavie et du Canada, le partage des « aides techniques » est un vrai plus pour l’économie et l’environnement. AIMA Autonomie en a développé le concept pour l’ensemble du département des Pyrénées-Atlantiques avec un bel essor.

Au cours des cinquante années écoulées, la consommation de ressources naturelles et de matières premières par l’homme a décuplé. Le fait de jeter un produit après utilisation augmente le volume de déchets, source de pollution, et entraîne le renouvellement du recours à des ressources aujourd’hui limitées pour relancer la production de nouveaux biens. Par la réutilisation des ressources, produits et déchets, l’économie circulaire offre la possibilité de sortir du « tout jetable ». C’est dans ce cadre qu’a été créé AIMA (Allons Imaginer un Monde d’Amitié) Autonomie en 2021. Son but est de collecter et redistribuer des aides techniques à l’autonomie. Par cette appellation on entend par exemple, fauteuils roulants, cannes, téléphones pour non-voyants. Ces aides techniques participent à compenser une perte d’autonomie due aux aléas de la vie (accidents, âge avancé…). L’augmentation du nombre de personnes âgées et la volonté de maintien à domicile des personnes dépendantes entraînent une augmentation massive de ces biens. Or, deux problèmes majeurs se posent. D’une part, ce marché annuel de 500 millions d’euros est pris en charge par l’Assurance Maladie. Et d’autre part, près de 40 % des aides techniques achetées ne sont plus utilisées un an après leur acquisition. En cause, entre autres, du matériel devenu inefficace du fait de l’évolution physique de la personne âgée, voire de son décès.

L’ergothérapeute au centre du concept

Contrairement à d’autres pays (Allemagne, Canada, Norvège), l’achat d’aides techniques d’occasion est très faible en France, en raison notamment de sa nonprise en charge par la CPAM. Et c’est là que le projet d’AIMA...

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