Salies-de-Béarn une histoire qui ne manque pas DE SEL !
À Salies un jour de marché, c’est toute l’âme de la ville qui se distille jusque dans ses petites ruelles. La charmante Cité béarnaise blottie entre les Gaves de Pau et d’Oloron présente deux visages, et deux quartiers : le plus ancien, médiéval, et le plus récent, construit entre la fin 19ème et les années 1920. Elle doit sa renommée au sel qui a façonné le cours de son histoire.
Une mine d’or… blanc
On attribue l’implantation du sel à un sanglier, découvert près d’une source, les soies recouvertes de cristaux de sel : « Si je n’y étais pas mort, personne n’y vivrait » déclara le sanglier (en béarnais !) avant de mourir, dit la légende. Depuis lors, Salies veille sur son trésor : une source d’eau salée intarissable qui procure forme et bien-être. Elle appartient encore aujourd’hui à 500 Salisiens appelés « parts-Prenants », un privilège depuis 1587. « À partir du Moyen-Age, toute la vie économique et sociale était organisée autour du sel », détaille Dany Marszalek, de l’Office de Tourisme. « Il était le seul moyen de conserver les aliments. Posséder du sel était la survie mais aussi la richesse ». Le monopole du sel resta longtemps le privilège de la région Pyrénéenne. Il servait à la conservation des viandes et jambons. « Le puisage de l’eau salée était réglementé par le droit du sol, ce qui façonna la ville en forme d’une coquille d’escargot ». Les maisons s’enroulent autour de la source salée, donnant cet aspect resserré à l’organisation urbaine. On peut y découvrir de belles maisons typiques des 17e et 18e siècles, des ruelles étroites et fleuries, avec au détour de l’une d’entre elles, le Musée du Sel et des Traditions Béarnaises, ou l’ont peut voir les outils du façonneur de sel, ainsi que de belles affiches du 19e pour le thermalisme, deuxième atout de Salies....
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