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Entreprise

Chez Renault Bayonne, 2020 n’est pas une mauvaise année

Après cette année de bouleversements, Vincent Delmas se veut positif pour 2021.

Après cette année de bouleversements, Vincent Delmas se veut positif pour 2021.

Cette année de bouleversements aura eu des conséquences dans tous les secteurs d’activité. L’automobile n’échappe pas à la règle et, pour évoquer le sujet, nous sommes partis à la rencontre de Vincent Delmas, directeur de Baskoto. Une concession Renault Dacia qui emploie 147 collaborateurs et vend en moyenne 3 000 véhicules neufs par an.

LPAPAPBB : Comment avait démarré l’année 2020 avant l’arrivée de la pandémie ?

Vincent Delmas : L’année avait très bien démarré avec des équipes bien en place et des effectifs matures. Économiquement, le contexte général était positif avec une embellie économique. 2020 s’annonçait comme une année de reprise. On démarrait donc sous de bons auspices jusqu’à ce que la pandémie arrive. Une crise que, comme tout le monde, nous n’avons pas vu venir.

Comment avez-vous vécu le premier confinement du printemps ?

V.D. : Ça arrive du jour au lendemain. Tout le monde est placé au chômage partiel. Sur 147 collaborateurs, seules six personnes restent en activité pour gérer la crise et pour assurer le suivi des véhicules des soignants et des professions autorisées à circuler. Nous avons maintenu, durant un mois et demi, une micro activité de réparation. En parallèle, nous avons accompli un énorme travail en répondant au téléphone et aux mails. Nos clients s'inquiétaient, les productions des usines étaient arrêtées, tout était figé et il nous fallait rassurer les gens. Dix jours avant la fin du confinement, nous avons commencé à rappeler les salariés. 100 % de l’effectif était revenu au 11 mai. C’était un pari car on ne savait pas trop où on allait.

La reprise a-t-elle été aussi brutale que l’arrêt ?

V.D. : Le personnel était positif dans l’idée de revenir au travail. L’état d’esprit était super ! Tout le monde était équipé avec un kit sanitaire et des consignes claires. Au niveau commercial, on se demandait ce qui allait se passer. Mais au bout d’une semaine, on a compris, et pendant deux mois, on n’a plus réfléchi ! Nous vendons habituellement une moyenne de 250-280 voitures neuves livrées par mois et entre 120-140 en occasion. Au mois de juin, nous avons fini à 476 commandes, en juillet on a fait plus de 400 livraisons et plus de 350 en août. Nous étions en surrégime tant en neuf qu’en occasion où nous avons aussi doublé les volumes. Dans cette surchauffe, il s’agit de ménager nos troupes. Une équation importante pour préserver les effectifs.

Quel a été l’impact du second confinement de l’automne ?

V.D. : Nous n’avons pas fait le volume habituel. Par exemple, en novembre, nous ne réalisons que 65 % de nos ventes par rapport aux années précédentes. L’époque est l’occasion de réfléchir sur nos méthodes de ventes. On s’est alors tourné vers la digitalisation et la vente à distance. Avec les outils modernes, nous pouvons présenter un véhicule à un client tranquillement installé sur son canapé. 2020 est une année de perturbations, de grands chamboulements. L’ensemble du corps de vente a dû préparer une nouvelle forme de vente. Des formations ont été...

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