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Vie locale

Pôle agroalimentaire : 3 sociétés en pleine expansion

© Boris Sensamat / Communauté Pays Basque

© Boris Sensamat / Communauté Pays Basque

Les travaux ont démarré sur le quai du Capitaine Resplandy à Bayonne. Sur un terrain de 9 000 m2, un pôle dédié à la transformation agroalimentaire verra le jour dans moins d’un an. Créateur d’emplois, ce site constituera une aussi une belle vitrine pour trois entreprises en croissance.

S’il est réducteur de limiter l’activité du Pays Basque au tourisme et à l’agroalimentaire, force est de constater que ces deux secteurs ont un poids de choix dans le paysage économique. La filière agroalimentaire, dont les fleurons ont atteint une notoriété dépassant largement leur terroir d’origine, emploie aujourd’hui plus de 3 000 personnes sur le département. Des emplois participant à l’économie productive et difficilement délocalisables. C’est pour ces raisons que la Communauté Pays Basque souhaite encourager cette filière. Actuellement, les travaux viennent de démarrer sur un terrain cédé par la collectivité locale à trois entreprises du cru.

Située sur le quai du Capitaine Resplandy à Bayonne, cette surface de près de 9 000 m2 est divisée en trois parcelles prochainement occupées par les entreprises Egarri (3 000 m2), Aubard (2 800 m2) et Bamas (2 500 m2). Chaque société bénéficiera ainsi d’ateliers de transformation et de lieux de vente sur place.

« Ici, en entrée d’agglomération bayonnaise, ce pôle offrira une vitrine de choix aux produits et aux savoirfaire du territoire et permettra à ces sociétés de réaliser dans des conditions optimales leurs projets de développement », se réjouit Sylvie Durruty, vice-présidente de l’agglomération en charge de l’économie.

De meilleures conditions de travail

Pour ses quatre boutiques de Bayonne (centre-ville et Saint-Esprit), Biarritz et Anglet, le site de production de l’entreprise de charcuterie Aubard devenait un peu étroit du côté du quartier Saint-Esprit à Bayonne. D’autant plus que l’environnement direct a quelque peu changé ces dernières années. « Les contraintes de notre métier ne sont plus vraiment en phase avec la dynamique d’un quartier qui se transforme et qui compte de plus en plus d’habitants », constate Cédric Bergez, dirigeant de l’entreprise familiale. Pour l’ancien rugbyman, ce déménagement va permettre de «...

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