Pastoralisme sans frontières
Parce que les troupeaux de bêtes n’ont pas de frontières, l’Association des Éleveurs Transhumants des Trois Vallées (AET3V) réfléchit aux problématiques de ces membres, au-delà des limites étatiques. Car les sujets sont communs sur les deux versants des Pyrénées, un groupe de réflexion franco-espagnol vient de se créer.
En ouverture de la dernière Assemblée Générale de l’association AET3V, une cérémonie fut organisée en l’honneur du prochain classement à l’UNESCO des transhumances française et espagnole. Pour l’occasion, une délégation italienne, parmi laquelle figurait Nicola Di Niro, responsable du dossier de classement de la Transhumance en Italie, laquelle fait partie du patrimoine mondial UNESCO depuis 2019. Outre la France et l’Espagne, la Croatie, la Roumanie, l’Albanie, le Luxembourg et Andorre devraient également voir leurs candidatures validées en juin prochain. L’AET3V soutient ces démarches et notamment le « Plan Stratégique de Valorisation de la Transhumance », car selon ses dirigeants : « le classement à l’UNESCO ne doit pas être perçu comme un arrêt sur image, mais bien comme un levier de développement du pastoralisme ».
Difficile dans nos contrées de parler de transhumance sans parler du « voisinage » européen. C’est pourquoi l’un des sujets mis particulièrement à l’honneur concernait le Réseau Européen des Bergers avec la présence d’une délégation de cinq éleveurs espagnols. L’objectif de cette...
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