Orientation scolaire : un accompagnement cousu main
Alice Libat est consultante en orientation scolaire à Bassussarry. Affiliée à Eurêka Study, elle guide individuellement des élèves de la 3e à la terminale mais aussi des étudiants dans leur choix d'orientation, tout au long de l'année. Le mois de février est particulièrement dense, puisque les jeunes valident leurs demandes de cursus avant le 11 mars sur la plateforme Parcoursup. Un véritable casse-tête et une angoisse pour beaucoup, qu'Alice tente d'apaiser en les accompagnant de manière positive et énergique.
À qui s'adresse votre accompagnement ?
Alice Libat : Il s'adresse à tout élève en questionnement, quel que soit son niveau scolaire. Il vise aussi bien ceux qui ne savent absolument pas quoi faire plus tard, que ceux qui hésitent entre deux filières, ou bien sont en difficulté et confrontés très tôt à un choix professionnalisant. Je m'occupe de jeunes à partir de la classe de 3e jusqu'aux étudiants. En général, les collégiens dont je m'occupe sont en difficulté scolaire et la question se pose quant à leur orientation, puisque suivre une seconde générale risque d'être compliqué. Les secondes s'interrogent sur les spécialités à prendre pour la classe de première. Les élèves de terminale doivent choisir leurs études supérieures en remplissant leur dossier sur Parcoursup qui est complexe. Dans un sens le choix est vaste, mais selon l'individu il ne l'est pas tant que ça. Et enfin, j'accompagne des étudiants qui ont fait une erreur de parcours ou bien qui ont échoué à un concours.
Est-ce à l'initiative du jeune ou du parent ?
A.L. : Pour les élèves de terminale, c'est souvent à l'initiative des parents. Ils me contactent, inquiets, car leurs enfants ne savent pas du tout quoi faire après le bac. En seconde et première, les élèves sont plus demandeurs. C'est souvent un questionnement du lycéen qui est angoissé et aimerait de l'aide.
Comment guidez-vous les jeunes ?
A.L. : Mon but est d'arriver à comprendre ce qu'ils aiment, ce qui les attire et ce qu'ils n'aiment pas. Je commence par leur faire passer des tests de personnalité et d'intérêt. Je leur dis bien que ces tests ne sont en aucun cas la vérité. Mais c'est une amorce à la discussion, qui sont utiles pour rebondir. Car souvent les jeunes ne savent pas quoi dire, ce qui est normal. Ils sont souvent perdus et tiraillés entre la pression du choix à faire et les questions de leurs parents qui essaient de les aider. Je découvre leur profil et j'essaie de m'immerger dans leur milieu. Je m'intéresse aux jeux vidéos, aux séries qu'ils regardent et parler de leur...
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