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Vie locale

Le retour de la Palombe bleue : une stratégie économique et écologique pertinente

Jean-François Irigoyen, Maire de Saint-Jean-de-Luz et Président du Syndicat des Mobilités de l'Agglomération Pays Basque.

Jean-François Irigoyen, Maire de Saint-Jean-de-Luz et Président du Syndicat des Mobilités de l'Agglomération Pays Basque.

Plusieurs courriers ont été adressés par les élus, dont le Président de l'Agglomération Pays Basque, Jean-René Etchegaray, au ministre délégué chargé des transports, Jean-Baptiste Djebbari, pour lui réclamer le retour du train de nuit quotidien dans son tracé initial. Pour Jean-François Irigoyen, président du syndicat des mobilités de l’agglomération Pays Basque, la relance de cette ligne historique est une nécessité.

Depuis le 3 septembre 2020 et l’annonce par le gouvernement du plan de relance de 100 milliards d’euros « France Relance » pour redresser l’économie et bâtir la France de demain, les élus du Pays Basque et du Béarn se battent inlassablement d’une seule et même voix pour relancer la Palombe bleue. Ce train de nuit historique grâce auquel les voyageurs pouvaient quitter la côte atlantique après une journée bien remplie et se réveiller au petit matin à Paris, et inversement. « Lorsqu’il était en service, il m’est arrivé de l’emprunter », raconte Jean-François Irigoyen. « C’était un véritable confort et un gain de temps de partir le soir à 21 heures de chez soi et d’arriver tôt le matin au centre de Paris pour travailler une journée complète. Avec l'arrivée du TGV, nous avons perdu ce gain de temps », poursuit l’édile de Saint-Jean-de-Luz mais également Président du Syndicat des Mobilités de l’Agglomération du Pays Basque. Un argument repris par de nombreux habitants et étudiants de la région qui travaillent la semaine sur Paris.

Revenir au tracé historique

Certes, le gouvernement prévoit, dans son plan de relance, le retour de deux lignes de nuit pour 2022, dont celle de la Palombe bleue. Mais comme le souligne Jean-François Irigoyen, « la ligne est prévue d'être remise en service en passant par Toulouse. Cela n'a aucun intérêt pour la façade atlantique. Avec cet itinéraire modifié, le trajet augmente de pratiquement 3 heures et n’apporte plus les avantages d'un train de nuit. Ce tracé avait déjà remplacé la ligne historique en 2011, ce qui avait entraîné une baisse de fréquentation puis l'arrêt de la ligne en 2017. »...

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