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Entreprise Vie locale

Milika, les sorbets du Pays Basque à l'avenir prometteur

Soucieuse du bien-être de la planète, Miren Harignordoquy respecte le cahier des charges de l’agriculture biologique © AD

Soucieuse du bien-être de la planète, Miren Harignordoquy respecte le cahier des charges de l’agriculture biologique © AD

Les premiers sorbets de Milika sont sortis du laboratoire de Miren Harignordoquy à l'été 2020. Une production 100 % basque puisque les glaces sont entièrement composées des fruits biologiques du verger de la jeune femme.

Depuis l'été dernier, de nouveaux sorbets sont apparus, prêts à être dégustés. Une production 100 % basque puisqu'il sont tous confectionnés avec des fruits et plantes biologiques d'un verger d'Anhaux et transformés directement au village, dans le laboratoire de Miren Harignordoquy, jeune femme de 32 ans à l'origine de la marque Milika.

Originaire de Saint-Etienne-de-Baigorry, Miren Harignordoquy a toujours été attirée par la nature. Elle s'oriente alors vers des études en agronomie, écologie et développement durable. Après avoir obtenu son baccalauréat à Hasparren, elle poursuit en BTS production végétale à Toulouse, suit une licence à Strasbourg et termine par un Master à Paris. Elle revient sur ses terres et travaille durant deux ans en tant que technicienne animatrice agricole pour l’association Euskal Herriko Laborantza Ganbara (EHLG). « J'aimais mon travail, mais j'avais plus envie d'être dans la pratique, d'être au contact direct avec la nature. Le fait de côtoyer de jeunes paysans m'a aussi poussée à suivre mon instinct. Au départ je n'osais pas me lancer car je pensais qu'être agriculteur était une transmission familiale et qu'il n'était pas possible de s'installer si nous n'étions pas issus de ce milieu », explique la jeune femme qui a commencé à se poser toutes ces questions en 2015.

Soutenue par des associations d'agriculteurs

Miren est épaulée par les associations d’agriculteurs. Leur soutien lui a permis de se sentir moins seule et de prendre confiance en elle. Durant un an, elle travaille sur différentes fermes. « Je me suis laissée la liberté...

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