Mars Attaque s’empare de l’agglomération paloise
Sensibiliser le grand public à la lutte contre toutes formes de discriminations. C’est l’objectif que s’est fixée la Ville de Pau depuis 6 ans avec Mars Attaque. Cette année, l’opération fédère 87 partenaires, acteurs de la lutte contre les discriminations. Chacun d’entre eux propose, jusqu’au 7 avril, des animations, des conférences, des expositions, des spectacles, des rencontres, des ateliers…
Marie Laure Mestelan, adjointe au maire, chargée de la lutte contre les discriminations, de la vie associative et de la coordination des quartiers, nous apporte quelques éclairages sur l’édition 2023, qu’elle qualifie d’année de transition.
En quoi cette édition 2023 est-elle singulière ?
Marie Laure Mestelan : Notre but cette année est vraiment « d’aller vers ». On sait déjà qu’il est très difficile de faire venir les gens à des événements. Donc notre objectif est d’aller vers les personnes qui n’ont pas l’habitude de parler des discriminations qu’elles subissent. Et ceci afin de les aider à mieux vivre les choses, à en parler aussi et à trouver les moyens de se défendre. Mars Attaque a commencé symboliquement le 8 mars, lors de la journée internationale des droits des femmes. Autour d’une centaine d’événements sont ainsi organisés, durant tout le mois, à Pau, mais aussi sur l’agglomération Paloise, notamment à Billère, Jurançon et Lescar. Cette année, nous avons souhaité proposer une clôture festive de l’événement. Elle aura lieu square Aragon le 7 avril. Ce sera notamment l’occasion de souligner le travail des équipes du service périscolaire de la Ville de Pau qui mènent, tout au long de l’année, des actions de sensibilisation à destination des enfants. Nous pourrons aussi célébrer toutes celles et ceux qui travaillent avec nous sur cette manifestation.
Quelles sont les autres actions menées par la Ville de Pau en matière de lutte contre discrimination ?
M.L.M. : Un plan de lutte contre les discriminations a été voté par le Conseil municipal de Pau en décembre. Ce plan a été financé par le GIP-DSU (Groupement Intérêt Public — Développement Social et Urbain). Des sociologues bordelais ont étudié le tissu palois. Il y a eu 1 000 réponses. Ceci nous a permis de dresser un constat de ressenti des discriminations dans la ville et ainsi de nous donner des pistes d’action. Le plan sera présenté au mois de...
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