Maraîchage au Pays Basque, entre optimisme et difficultés

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Avec ses 4 450 exploitations et ses 8 600 actifs, sa centaine d’industries agroalimentaires et une couverture du territoire de 60 % pour l’usage agricole, l’agriculture du Pays Basque occupe une place incontournable au sein du territoire (données du RGA 2010). Pourtant, le nombre d’exploitations ne cesse de baisser et la transmission s’avère compliquée.

La difficulté de la transmission au Pays Basque

Il existait près de 4 500 fermes en 2010 au Pays Basque français. Aujourd’hui, elles ne sont plus que 3 600. Une situation qui risque, à terme, de devenir très problématique. Des solutions sont mises en place depuis plusieurs années pour enrayer cette érosion. Un phénomène qui n’a pas lieu qu’au Pays Basque. Au contraire, le constat est même plus grave dans d’autres régions de France.En terre basque est alors née il y a seize ans une chambre d’agriculture alternative unique en France : EHLG (Euskal Herriko Laborantza Ganbara). Ses objectifs sont nombreux : protéger la biodiversité, améliorer le sort des petits paysans, développer l’économie locale… Force est de constater qu’en à peine quelques années, EHLG a bien avancé. La transmission est d’ailleurs l’un des axes les plus importants de son action.
En effet, le Pays Basque voit de plus en plus de fermes sans repreneur, notamment familial. Un sujet d’ailleurs plutôt tabou dans la région. Du côté de la Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Atlantiques, on indique qu’environ un tiers des agriculteurs de plus de 55 ans n’a pas de repreneur en vue à l’aube de leur retraite. Ce problème de transmission est important car, comme l’explique Beñat Molimos, coprésident d’EHLG : « l’agriculture n’est pas le problème des agriculteurs uniquement, mais de la société tout entière ». Oui, elle a son rôle nourricier, mais elle joue aussi un rôle primordial...

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