À la découverte de... Le village « abandonné » d’Aritzakun
Les sentiers du littoral, la Rhune, le Mondarrain, le Suhalmendi, les crêtes d’Iparla... C’est la pleine saison et les chemins de randonnée sont bien fréquentés, d’autant plus que la météo nous oblige un peu à bouder les plages. Vous avez envie d’une jolie balade au calme, loin des sentiers battus ?
Une randonnée familiale
Suivez-nous en Basse-Navarre, dans la vallée du Baztan, sur la frontière qui sépare la France de l’Espagne. Au départ du village de Bidarray, se trouve un chemin, longtemps préservé de la modernité, qui s’enfonce au milieu du relief et à l’ombre d’un sous-bois vers le village d’Aritzakun. Il vous faudra vous garer au lieu-dit Bassassagar, un peu plus d’un kilomètre après le Gîte Turxilenia (que vous trouverez aisément sur une application de géolocalisation) avant de traverser symboliquement, quelques mètres plus loin, la frontière qui nous sépare de l’Espagne.
Aujourd’hui, la route qui mène à l’ancien village est une piste aménagée dont seul le dernier tronçon est encore un chemin de terre. Elle suit le cours d’eau du Bastan, rendant impossible le risque de s’égarer et de ne pas atteindre le hameau déserté de ses habitants.
Car il faut bien le préciser, Aritzakun n’est pas un village, mais un quartier isolé de la commune d’Erratzu, située plusieurs kilomètres en contrebas, de l’autre côté de la montagne. C’est peut-être parce qu’il était délaissé par l’administration et très enclavé que ses résidents ont été poussés à le qualifier ainsi. Il regroupe autour d’une place, quelques maisons, l’ancienne école, un fronton qui porte les marques des impacts de pelotes, les terrasses d’un lavoir au bord de la rivière et un four à chaux qui servait probablement à la cuisson du pain.
L’histoire d’un village perdu au cœur du Pays Basque
Les qualités de la vallée du Baztan ne sont plus à démontrer. Dès l’époque romaine, on y extrait l’or, métal précieux qui rivalise avec les richesses offertes par une nature abondante. Jusque dans les années 1950, une centaine d’habitants peuplait ce lieu coupé du reste du monde, mais...
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