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Entreprise

Lorea Artisanat le bijou basque revisité

Catherine Ithurbide a créé Lorea, sa marque de bijou basque il y a 6 ans. © Alexandra Delalande

Catherine Ithurbide a créé Lorea, sa marque de bijou basque il y a 6 ans. © Alexandra Delalande

À Saint-Jean-Pied-de-Port et Bayonne, la créatrice de la marque Lorea modernise et réinvente le bijou traditionnel basque.

Dans son atelier au fond de sa boutique ouverte rue Bourgneuf à Bayonne depuis trois ans, Catherine Ithurbide imagine et conçoit des bijoux aux saveurs basques. Bracelets, colliers, boucles d’oreilles, bagues, fantaisie ou modèles de joaillerie, l’offre est très diversifiée et peut convenir à tous, hommes, femmes, enfants, et à toutes les bourses. Catherine Ithurbide lance sa marque Lorea, qui signifie fleur en basque, il y a six ans en même temps que l’ouverture de sa première boutique à Saint-Jean-Pied-de-Port.

La notoriété de cette petite bijouterie artisanale grandit relativement vite grâce au dynamisme de Catherine. La jeune femme voyage beaucoup et participe un an après la création de sa marque au Jaialdi, le plus grand rassemblement basque des États-Unis. Les basques expatriés sont séduits. « Ils sont toujours contents d’avoir un petit morceau du Pays Basque avec eux. Un bijou est l’objet idéal. Mes produits ont plu », se souvient la joaillière. Quelques années plus tard, elle expose ses bijoux au Smithsonian Museum de Washington, lors du Folklife Festival un événement culturel autour du Pays Basque qui rassemble plus de 60 000 personnes. Ses créations s’exportent et se vendent au Japon à l’occasion d’un événement qui tourne encore une fois autour de sa région d’adoption.

Une passion dès sa plus tendre enfance

Catherine est niçoise d’origine, petite-fille et nièce de bijoutier. « Petite, je passais beaucoup de temps dans la bijouterie de mon grand-père et j’adorais. J’étais passionnée par les pierres précieuses et ce qui me fascinait par dessus tout c'était le pli à pierres : l'étui dans lequel étaient rangées les pierres précieuses. J'ai su très tôt que je voulais être bijoutière. Mais j'ai commencé tardivement dans le métier car mes parents ne voulaient pas que je m'oriente tout de suite vers un CAP bijouterie mais souhaitaient que je poursuive des études générales. J'ai...

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