La chapelle impériale un bijou architectural à l’abri des regards
Biarritz regorge de lieux méconnus même de certains Biarrots. La chapelle impériale en fait partie. Véritable joyau d'architecture, ce lieu de culte insolite très discret, ayant appartenu à l'Impératrice Eugénie, est pourtant chargé d'histoire.
Partir sur les traces de la chapelle impériale, le challenge n'est pas aisé. Les recherches démarrent aux alentours du Palais impérial en interrogeant les passants . Un couple de jeunes biarrots accrochés à la poussette de leur nouveau-né ignorent l'existence de cet édifice. Une femme d'une quarantaine d'années nous guide jusqu'à la synagogue. Enfin une autre d'un certain âge, accompagnée de son chien, nous indique la bonne direction. Derrière une lourde grille noire, au fond d'une allée verdoyante, se dresse fièrement cette minuscule chapelle à l'écart de l'afflux touristique. La chapelle impériale qui fait partie des trésors cachés de la ville, raconte une histoire. Biarritz compte très peu de constructions datant du Second Empire, cette chapelle en est l'un des rares témoignages. Elle est érigée en 1865 à la demande d’Eugénie de Montijo, épouse de Napoléon III, sur le domaine impérial de Biarritz. L'architecte Émile Boeswillwald, élève de Viollet Le Duc à qui l'on doit le plan des flèches de la cathédrale de Bayonne, en sera le concepteur. L'Impératrice, venue dès l'âge de 8 ans à Biarritz pour soigner ses bronches fragiles et y effectuer des bains d'eau de mer, influence et séduit malgré elle les habitants. Très pieuse, elle commence à se lasser d'être sans cesse suivie à la messe. C'est pourquoi, elle émet le souhait d'avoir un lieu de culte privé sur son domaine.
Dédiée à Notre-Dame de Guadalupe, vierge vénérée au Mexique
Construite en 14 mois, la chapelle accueille en son...
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