Les professionnels des Monuments Historiques visitent des sites remarquables
Du 30 septembre au 2 octobre, la ville de Bayonne – ville d’Art et d’Histoire – a accueilli le congrès annuel du Groupement des entreprises de restauration des Monuments Historiques, plus simplement nommé GMH, auquel ont participé une centaine de ses membres. À l’issue du congrès, nous avons pu échanger avec Yann de Carné, président du groupement, en place à ce poste depuis le 1er juillet 2020. Il nous a raconté l’organisation et les enjeux de ce rassemblement.
LPA : Pouvez-vous nous présenter le groupement et ses objectifs ?
Yann de Carné : Le GMH regroupe une grosse partie des entreprises qui sont spécialisées dans l’intervention sur les monuments historiques. Cela représente 12 métiers - maçons, tailleurs de pierre, charpentiers, menuisiers, maîtres verriers, couvreurs, sculpteurs, staffeurs, ferronniers, peintres en décor, doreurs et marbriers – et 245 entreprises à travers toute la France, soit près de 10 000 salariés et 1 000 apprentis. « Tous seul, on ne peut pas grand-chose, mais unis, on est plus fort ». Le premier objectif du GMH est inscrit dans l’ADN des entreprises des monuments historiques. De tous temps, pour bâtir les cathédrales, les châteaux, édifices religieux ou civils, les compagnons de toute la France se réunissaient pour bâtir ensemble les monuments. En regroupant les entreprises, en unissant les savoir-faire, il devient possible de relever les plus grands défis. Le GMH a également pour objectifs de proposer des formations à ses membres, mais aussi de mettre en place des actions auprès des pouvoirs publics, de nous faire connaître du grand public ainsi que de travailler sur l’avenir de nos métiers, notamment d’un point de vue technologique.
Pourquoi avoir choisi la ville de Bayonne cette année ?
Y.C. : Tous les ans, nous essayons de choisir une ville, et plus précisément une région, qui permet aux membres du GMH de se réunir tous ensemble, mais aussi de découvrir une histoire et une architecture. Nous cherchons à nourrir nos connaissances et à nous ouvrir à de nouvelles visions de nos métiers puisque nous sommes sur des professions dont la technicité et la méthodologie constructives sont très liées à une seule région géographique.
Pendant ces trois jours, vous avez visité plusieurs monuments historiques à Bayonne et au Pays Basque. Qu’est-ce qui vous a particulièrement intéressé ?
Y.C. : À Bayonne, nous avons pu découvrir les travaux qui ont été entrepris et qui vont encore être mis en oeuvre à la cathédrale Sainte-Marie. Nous nous sommes sentis chanceux de pouvoir approcher le porche au niveau de la sacristie, le...
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