Les nouvelles adresses de DÉCEMBRE
Et si on profitait du break de fin d’année pour sortir ? Pour un moment gourmand ou pour une pause shopping, ces nouveaux commerces apparus dans le courant de l’automne vous accueillent en ces premiers jours d’hiver. De Bayonne à Pau, en passant par La Bastide- Clairence, partons à la découverte de ces aventures entrepreneuriales.
Bistronomie rugbystique
Après 13 années de bons et loyaux services, le restaurant Maison Martin a fermé ses portes. L’institution bistronomique de la rue d’Espagne créée par Lionel Elissalde en a régalé plus d’un, mais pas de panique… le talent du Mugertar continue de s’exprimer. Pour cela, le chef de 52 ans a franchi les remparts pour pratiquer ses cadrages débordements croquants gourmands sur un autre terrain de jeu. C’est désormais au sein de l’antre du Stade Jean Dauger que le cuisinier créatif régale les papilles depuis le 4 décembre dernier dans un tout nouveau restaurant baptisé Aviron Bistronomie. Au niveau de l’assiette, il garde le même esprit virevoltant, désormais appliqué sur une autre échelle, dans un espace volumineux, chaleureux et lumineux.
Aviron Bistronomie, Stade Jean Dauger à Bayonne.
Nuance inattendue
Ouvert depuis le 15 novembre dernier, Nuance prend la relève de L’Inattendu. Ce dernier avait réussi le pari d’imposer une proposition gastronomique au coeur du Petit Bayonne. Désormais, la main est passée au duo Margaux et Brice, deux anciens élèves de l’École Ferrandi à Paris, en couple au restaurant comme à la ville. Après avoir refait la décoration, les voici en activité avec un tout nouveau concept. Les clients vivent ici une expérience unique en regardant l’équipe dresser les plats au milieu du restaurant. Une cuisine spectacle qui place les plats au coeur de la salle. Ainsi, les frontières sont brisées entre les espaces. Fini la cuisine d’un côté et la salle de l’autre. Chez Nuance le tout ne fait qu’un pour le plus grand plaisir des curieux gourmands.
Nuance, 23, rue des Cordeliers à Bayonne.
De la ferme à la ville
Quand l’un quitte la rue d’Espagne, d’autres s’y installent. Pas au même numéro, mais du même côté de la rue pavée, la Ferme Beleslou vient d’ouvrir sa boutique en ville. Fondée à Cagnotte (Landes) en 1962 et dirigée par le duo Valérie Legrand et Jérôme Dufau, l’exploitation débarque dans la cité basco-gasconne. La spécialité de la ferme c’est le canard. Pour nourrir son cheptel, l’exploitation produit également son propre maïs et son tournesol. En maîtrisant ainsi l’alimentation de ses bêtes (au maïs entier), les éleveurs garantissent une qualité irréprochable de leurs produits. On retrouve dans cette jolie boutique le foie gras extra de la ferme, et du magret, des côtes de canard… ainsi que des terrines, saucisses et autres boudins de porc noir gascon.
Ferme Beleslou, 19, rue d’Espagne à Bayonne.
Fusion nippo-péruvienne
Après des études au Lycée Hôtelier de Biarritz, Albéric Millory a parfait son style chez les Frères Ibarboure, au sein de la brigade du Ritz à Paris, ou encore en Floride. Inspiré par d’autres latitudes, le jeune homme a installé dans le quartier des Halles à Biarritz son restaurant Barranco. Le nom de cette adresse est un hommage à un quartier de Lima puisqu’ici le chef pratique la cuisine nikkei, une fusion des traditions japonaise et péruvienne. Au Barranco, on ne manquera pas de déguster le sando, la déclinaison japonaise du club sandwich. Les plats sont principalement des propositions à partager et on se laisse facilement tenter par le ceviche au leche de tigre, les chipirons à la sauce anticuchera ou encore une volaille landaise façon brochette teriyaki.
Barranco, 49, rue Gambetta à Biarritz
Croquer la pince
Wilfried Kissi est bien connu des gourmands palois. Dans les Halles de Pau, il tient un stand où ses pâtisseries et macarons font fureur. Depuis peu, le jeune homme a ouvert une deuxième adresse en ville. Mais surprise, dans ce restaurant, il propose une spécialité salée. Le plat mis à l’honneur chez Pince-mi, Pincemoi, c’est le lobster roll. Cette spécialité du nord-est des États-Unis (Boston) se compose d’un pain viennois brioché garni d’un demihomard. Dans cette adresse chaleureuse à la décoration soignée, on vient aussi se régaler avec d’autres produits de la mer tels que des crevettes ou des moules.
Pince-mi, Pince-moi, 30, rue Tran à Pau.
De cuir et de jean
C’est dans un bel espace à la décoration soignée que L’industrie a ouvert ses portes. Cette nouvelle jeanerie débarque en centre-ville de Pau. Dans les 140 m² à la décoration à l’esprit industriel (gris, métal et bois), les étagères et penderies proposent du cuir ainsi que la fameuse toile dans tous ses états. La plupart des marques représentées proviennent d’outre- Atlantique (Lee, Wrangler, Filson…). Il y en a pour tous les goûts et pour toutes les morphologies puisque les jeans sont déclinés en plusieurs tailles et en plusieurs longueurs.
L’Industrie, 18, rue des Cordeliers à Pau
Hommage à la grand-tante
Au Palais des Pyrénées, Marion Chalas a ouvert son concept store le 14 octobre dernier. La jeune femme n’est pas une inconnue à Pau puisqu’elle est déjà aux manettes de la boutique « 1805 Clos des Mariés » (rue Louis Barthou). La voici donc repartie pour un nouveau challenge, celui du magasin Les Jeannine, baptisé ainsi en hommage à sa « tata Jeanine » (la soeur de sa grand-mère) dont on peut voir le visage sur les étiquettes. Dans cet espace de 80 m², on retrouve trois univers : celui du prêt-à-porter, des bijoux et de la décoration. Un hommage familial sympathique et une sélection créative large qui saura s’adapter à toutes les envies et à tous les styles.
Les Jeannine, Palais des Pyrénées à Pau.
Renaissance cacaotée
À La Bastide-Clairence, Anaïs Le Calvez et Gabriel Auzi ont entrepris un projet audacieux. Depuis plusieurs années, ils rénovent la fabrique de chocolat familiale, créée en 1903 dans un moulin du 14e siècle, propriété de la famille Auzi. Après des travaux conséquents, des recherches sur l’univers des chocolateries du début du siècle dernier, une formation pour comprendre le processus de fabrication… le couple est enfin prêt à ouvrir son trésor. Car les machines exposées ici n’existent plus et le lieu devient alors un témoin des savoir-faire d’antan. La Fabrique de chocolat a ouvert ses portes le 17 décembre dernier. La visite parcourt trois espaces : l’espace musée (où l’on retrouve les machines centenaires et les emballages d’époque), le moulin (de 1313, qui alimentait autrefois le village en électricité) et l’accueil (on y retrouve la fabrique et la boutique).
La Fabrique de chocolat, rue du Moulin à La Bastide-Clairence.
Coworking souletin
Barkoxe Bizi est une association dont l’objectif est de créer du lien social et du dynamisme économique dans le village de Barcus. Installée dans l’ancien presbytère dont la rénovation aura duré 18 mois, l’association a créé ici un vaste espace de coworking. Étalé sur deux niveaux, l’endroit comprend une grande salle de réunion avec vidéoprojecteur, un open space, des bureaux fermés, un coin cuisine… Le tout à la disposition des travailleurs indépendants, des étudiants et de toute personne désireuse de briser la solitude du télétravail. Bien que ce tiers lieu soit déjà en activité depuis quelques mois, son ouverture officielle avait lieu le 8 décembre dernier. Une belle initiative menée par un collectif de citoyens qui fait bouger les lignes.
Barkoxe Bizi, 545, route Principale à Barcus.
- L’AGROALIMENTAIRE aborde 2024 avec plus de sérénité
- Repas de fêtes, les meilleurs accords METS-VINS conseillés par 2 cavistes