L’AGROALIMENTAIRE aborde 2024 avec plus de sérénité

La vaccination des palmipèdes est effective depuis le 1er octobre dernier. © DR

Quoique secoués par des sécheresses, la grippe aviaire, une inflation qui rogne les marges, les grands noms de l’agroalimentaire en sud-Aquitaine affichent un bon niveau d’activité.

Dernière de la série, du moins dans le calendrier, le groupe Lur Berri a fait, le 14 décembre, le bilan de son activité passée. Exactement de la période de juillet 2022 au 30 juin 2023. Tout comme ses consoeurs Maïsadour (le 7 décembre à Mont-de-Marsan), Vivadour (à Riscle, Gers), Euralis (Lescar près de Pau, 11 décembre). Ainsi voit-on mieux les tendances de fond de l’agroalimentaire dans le sud-Aquitaine même si, à côté de ces grands ensembles, cette branche est riche d’autres grosses entreprises (telles Lindt à Oloron, Boncolac à Bonloc, les miels Michaud à Gan), et en Pays Basque de très nombreuses PME, comme Agour, Elizaldia, Egarri, Oteiza, Onetik, Axuria, Bastidarra pour ne citer que celles-ci.

Point commun, la période qui s’achève n’a guère été une promenade de santé : « Pendant l’été 2022, le territoire a été touché par des épisodes caniculaires suivis d’une sécheresse inédite par sa durée », rappelle Eric Narbaïts- Jauréguy, président de Lur Berri. S’y est ajoutée une inflation croissante frappant les matières premières, les énergies, le transport et la masse salariale et, globalement, les charges des entreprises. Et pour celles qui travaillent dans la filière gras (les palmipèdes, le foie gras, la viande de canards), une cinquième vague de grippe aviaire pendant l’hiver et le printemps 2022, bien que ce moment ait été moins dramatique grâce à des mesures de biosécurité et au confinement des animaux.

Question influenza aviaire, la vaccination est obligatoire et effective depuis le 1^er octobre 2023. Et les saisons à...

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