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Les jeunes sapeurs pompiers à l’école de l’exigence

Dans quelques jours, Oihana, Alix, Émilie, Célia, Joana, Paul et les cinq autres de la promotion deviendront pompiers volontaires et rejoindront leur centre de secours.

Dans quelques jours, Oihana, Alix, Émilie, Célia, Joana, Paul et les cinq autres de la promotion deviendront pompiers volontaires et rejoindront leur centre de secours.

Ils ont entre 17 et 18 ans. Depuis quatre ans, ils se sont levés aux aurores tous les dimanches. A l’école des jeunes sapeurs pompiers d'Urt, ils ont enchaîné les formations théoriques et appris les manoeuvres pour sauver des vies. Dans quelques jours, Oihana, Alix, Émilie, Célia, Joana, Paul et les cinq autres de la promotion deviendront pompiers volontaires et rejoindront leur centre de secours.

Ce dimanche matin, l'avant de la caserne des pompiers d'Urt déborde d'activité. Six jeunes sapeurs pompiers de l’école s’exercent à l’épreuve du feu. Uniformes bleu marine barrés de deux bandes réfléchissantes, rangers et casque argent vissé sur la tête, les adolescents écoutent les instructions des encadrants.

Aujourd’hui, Jérôme Rivière le président de l’école, Pascal, pompier volontaire à Urt, Thierry volontaire à Urt et professionnel à Parme et Mathieu volontaire à Anglet, les guident et vérifient sans cesse leur gestes. « Et vos cagoules ? », demande l’un d’eux aux jeunes qui s’apprêtent à enfiler leur casque pour partir en manoeuvre incendie. « Vous devez toujours vérifier l’équipement de votre binôme », leur rappelle un des encadrants.

Raccordement des tuyaux, maniement des lances, passage d’une porte : les exercices sont nombreux avant de pénétrer dans un appartement totalement enfumé dans lequel se trouve une victime.« Il s’agit d’un exercice pour apprendre à progresser à l’aveugle, ça permet de développer notre toucher. On doit progresser avec notre coéquipier », explique Emilie qui s’équipe avec sa bouteille d’oxygène et son masque, aidée de ses camarades de promotion, avant de s’engouffrer à quatre pattes avec Paul, dans le local duquel sort de la fumée. Il s’agit d’une mise en scène pour être au plus près de la réalité. « Ils n’y voient rien à cause de la fumée, mais ils n’ont pas la chaleur des flammes ni les fumées toxiques », modère Mathieu ancien de l’école des Jeunes Sapeurs Pompiers d’Urt, pompier de Paris pendant 17 ans et aujourd’hui volontaire à Anglet en attendant sa...

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