Les commerçants dans la rue pour rouvrir mi-novembre
Mercredi 4 novembre, 500 commerçants du Pays Basque se sont réunis devant la sous-préfecture de Bayonne pour protester contre la fermeture des commerces dit « non-essentiels ». Une fronde à quelques semaines de Noël pour interpeller les élus et le gouvernement sur la gravité de leur situation.
Bayonne, comme toutes les villes de France, est à l’arrêt. Rues désertes, rideaux baissés... C’en est trop pour les commerces dits non-essentiels. Ce sont des gérants, salariés, et sympathisants remontés à bloc, résolus à ne pas se laisser faire, qui se sont rassemblés devant la Sous-préfecture de Bayonne. Ils sont venus de Bayonne, Anglet, Biarritz, Cambo, etc., pour revendiquer leur besoin urgent de travailler, quitte à faire de la désobéissance civile, comme en appelle le nouveau collectif « Laissez-nous travailler » créé il y a une semaine sur Facebook. Ils ont été reçus par le sous-préfet Hervé Jonathan pour faire part de leur colère. Nombreux secteurs sont représentés, coiffure, restauration, prêt-à-porter, bijouterie et artisanat. « Aujourd’hui, nous avons l’expérience de la crise dans les commerces » explique Serge Istèque, membre du collectif. « Nous appliquons toutes les mesures sanitaires à la lettre pour protéger les clients ; nous devons rouvrir au plus vite. C’est une question de vie ou de mort ». Les mots sont durs, définitifs, car c’est un sentiment d’injustice et de peur de l’avenir qui domine. Nombre de commerces se sont à peine remis du premier confinement qu’ils ont dû fermer à nouveau jusqu’à une date indéterminée....
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