L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR mise sur la DURABILITÉ

L’École Supérieure des Technologies Industrielles Avancées (ESTIA) de Bidart et l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) mettent la durabilité au coeur de leur stratégie de développement.

Si le thème du développement durable s’immisce dans les formations de plus en plus fréquemment, il est également source d’innovation avec l’émergence de nouveaux cursus mêlant durabilité et technologie. En témoigne la création du CETIA (plateforme industrielle de recyclage textile) ou le nouveau format du Mastère Spécialisé CILIO (formation supply chain et modèles circulaires), deux innovations de l’établissement installé à Bidart. Du côté de l’UPPA, les doctorants et chercheurs se concentrent sur des sujets de recherches responsables, voués à soutenir un avenir durable. Que ce soit pour préserver la biodiversité, créer des matériaux aux propriétés innovantes, améliorer les pratiques des entreprises ou même se joindre à la Coalition internationale des scientifiques pour un traité efficace sur les plastiques, les chercheurs de l’UPPA sont présents sur tous les fronts.

D’autre part, les deux établissements ont choisi d’inclure cette question de durabilité dans leurs problématiques logistiques. Ainsi, l’ESTIA a entamé sa transition vers un fonctionnement plus écologique en se dotant de panneaux photovoltaïques, d’un système de récupération des eaux de pluie, en installant 2 ruches sur le campus et en intégrant des potagers et une serre en aquaponie. Parallèlement, l’école s’est fixée des objectifs ambitieux à horizon 2030 : 90 % des déchets du campus triés, 30 % de réduction des déchets, 50 % d’autonomie visée en énergie, 50 % de la consommation d’eau issue du recyclage des eaux de pluie et 2/3 des déplacements des usagers du campus effectués en mobilités douces.

L’UPPA, quant à elle, s’est hissée devant les universités françaises du classement international « Times Higher Education » (THE), pour l’objectif n° 7 « Énergie propre et d’un coût abordable ». Elle a vu ses actions responsables récompensées en obtenant la 31^e place du classement international qui compte 987 universités issues de 96 pays. Le THE évalue les établissements d’enseignement supérieur selon leur « impact » sociétal en analysant leur action et fonctionnement aux regards des 17 objectifs de développement durable de l’ONU. L’Université, qui déploie actuellement une démarche de développement durable et de responsabilité sociétale (label DD&RS), a basé sa stratégie sur 3 axes : bien-être et la qualité de vie des usagers, réduction de l’empreinte environnementale de la structure et création d’un cadre de recherche responsable, ouvert et intègre pour répondre aux enjeux sociétaux des transitions.