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Économie

La filière bois cumule enjeux écologiques et économiques

Au total, la filière du bois représente 60 milliards d’euros de chiffre d’affaires, réalisés par quelque 60 000 entreprises. Et le secteur cumule 450 000 emplois, dont 395 000 directs © Grecaud Paul - stock.adobe.com

Au total, la filière du bois représente 60 milliards d’euros de chiffre d’affaires, réalisés par quelque 60 000 entreprises. Et le secteur cumule 450 000 emplois, dont 395 000 directs © Grecaud Paul - stock.adobe.com

Avec près de 400 000 emplois et un rôle majeur en matière écologique, la filière bois met en avant ses revendications pour déployer une activité qui rencontre de nombreux obstacles, dont la difficulté à recruter.

Plaidoyer pour le Bois. Le 2 février dernier, les représentants de la filière ont présenté leur « Manifeste » pour les élections 2022, « qui réaffirme l’importance économique, environnementale et sociale de la forêt et du bois pour le futur quinquennat, à travers 23 propositions ». Celles-ci se déclinent selon plusieurs axes qui ont été jugés prioritaires. Parmi eux, figure en bonne place le développement de la filière et de ses capacités industrielles. « Il faut être à la hauteur de la demande qui augmente dans le monde entier. Nous devons augmenter nos capacités de production, et la valeur ajoutée de notre production », avance Jean-Michel Servant, président de France Bois Forêt. Souci, la filière est principalement composée de petites et moyennes entreprises qui peinent à accéder aux financements utiles, comme ceux prévus par le PIA, Programme d’Investissements d’Avenir, d’après Frédéric Carteret, président de France Bois Industries Entreprises. « Nous ne sommes pas en mesure d’atteindre une taille critique suffisante pour demander une subvention liée au PIA. Nous avons besoin d’être aidés de façon simple, avec une fiscalité simplifiée, moins pesante », avance-t-il.

Toujours dans le but de développer la filière, emploi et recrutement constituent un autre enjeu fort. D’après les professionnels du bois, les trois quarts des postes de charpentier disponibles ne trouvent pas preneurs, par exemple. « Nous sommes bien conscients du manque d’attractivité » de la filière, explique Jean-Michel Servant. Pour lui, l’une des clés réside dans la formation qu’il faudrait faire évoluer, avec un renforcement ultérieur de l’apprentissage et une autonomie accrue des partenaires sociaux dans la...

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