La CAOSO cherche des certitudes dans son passé
Née il y a trois-quarts de siècle grâce à l’industrie de la laine, avant que celle-ci ne soit abandonnée, la Coopérative Agricole Ovine du Sud-Ouest (CAOSO) pourrait être sortie de ses difficultés par un retour aux sources : la laine.
En cette année 2021, la CAOSO célèbre ses 75 ans d’existence. C’est en effet en 1946 que la coopérative est née sous l’impulsion d’éleveurs autour d’un projet : la commercialisation de la laine. En ce temps-là, elle collectait 750 tonnes de laine, dont 600 sur le département. La laine connaissait un énorme débouché, notamment grâce aux établissements Inchauspé d’Uhart-Mixe qui confectionnaient des matelas. Ce n’est qu’un quart de siècle plus tard, en 1972, que l’activité se diversifie avec la collecte et la commercialisation d’ovins, agneaux de lait, de réforme et de reproducteurs. Durant ces trois quarts de siècle, la coopérative a connu pas mal d’événements, plus ou moins malheureux. Mais aujourd’hui, elle compte s’appuyer sur son passé pour préparer l’avenir. Avec plusieurs maîtres mots. Parmi eux, celui de regroupement. Ainsi Daniel Etchebarne, le président actuel regrette la fin de l’aventure de l’UCAOSA. Née en 1993 de l’union des coopératives : Lur Berri, Axuria et CAOSO dans le but de commercialiser les agneaux des trois structures, l’aventure s’est achevée dix ans plus tard : « C’est dommage car cela représentait une vraie force commerciale et...
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