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Entreprise Vie locale

Oskol, la cosmétique botanique et marine

Oskol - Photo © MBP

Photo © MBP

Inspirés par l’Océan et la Côte Basque, Erwan et Flora, ces passionnés de cosmétique bio proposent une gamme de produits locaux sourcés principalement dans l’ouest de la France en privilégiant le Sud-Ouest.

 

LPA : Comment est née l’aventure Oskol ?

Erwan de Brugiere : Nous avons imaginé ce projet avec ma femme. Elle est pharmacienne, je suis ingénieur en biochimie et tous les deux nous sommes des amoureux de l’Océan, ce qui a inspiré le nom de notre marque, Oskol, coquillage (la coquille) en basque. Le Pays Basque est ma région de coeur, toute ma famille y est implantée depuis de nombreuses générations. De notre côté, le travail nous a poussé vers Paris, mais l’Océan nous ramène sans cesse ici. La raison pour laquelle nous l’aimons autant, c’est qu’il nous apaise et nous procure énormément de bien-être. Être au bord de l’Océan est propice à l’évasion et au repos et nous avons voulu retrouver ces sensations dans une ligne de soins. Nous souhaitions proposer notre vision de la beauté : sensorielle, minimaliste, naturelle. Nous nous sommes pleinement lancés dans cette aventure fin 2018, lorsque j’ai quitté mon précédent emploi pour me consacrer totalement au projet, et la marque est disponible sur le marché depuis janvier 2020.

 

Comment envisagez-vous la cosmétique aujourd’hui ?

EB : Le marché de la cosmétique est très dynamique. Chaque semaine, une nouvelle marque voit le jour, ce qui est incroyable et extrêmement différent d’il y a dix ans. C’est l’émergence de nouveaux prestataires qui permet cela, en rendant possible la création d’une gamme de cosmétiques avec seulement quelques dizaines de milliers d’euros, là où les investissements étaient auparavant considérables. En parallèle, beaucoup d’ingrédients sont désormais controversés et certaines grandes marques ont des difficultés à changer leur approche et à faire évoluer leurs cahiers des charges. C’est une faille dans laquelle s’insèrent les start-ups qui ont bien compris qu’il y avait de la demande du côté des consommateurs. Pour nous, le futur de la cosmétique, ce sont toutes ces petites marques qui ont une vision innovante et respectueuse. Notre idée était de revenir aux basiques de la beauté en établissant un contrat de confiance avec nos clients. Nous avons fait le choix d’être totalement transparents sur nos produits, leur fabrication et leurs emballages.

 

De quelle manière avez-vous élaboré votre gamme Oskol ?

EB : Notre gamme est composée de six produits que nous avons développés pendant 14 à 18 mois. C’est toujours un peu long de créer des cosmétiques car il faut sélectionner les matières premières, travailler sur la recette idéale en réalisant des dizaines d’essais, puis se faire accompagner par un industriel pour pouvoir produire en respectant le cahier des charges établi. Dans notre cas, cela sous-entendait de trouver une usine répondant aux normes de la cosmétique bio. De plus, pour être en accord avec la réglementation européenne, nous avons soumis nos produits à de nombreux tests.

Concernant la création de notre gamme, nous avions en tête...

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