Il y a 100 ans, la 1ère Miss France était originaire d’Espelette
La première des plus jolies filles de France, Agnès Souret, voilà tout juste cent ans, n’a pas pu dérouler la carrière de comédienne dont elle rêvait, fauchée par la maladie à 28 ans en Argentine.
C’était le premier concours Miss France. Mais à l’époque, pas d’anglicisme tapageur. La toute jeune Agnès Souret, née à Bayonne d’un père breton et d’une mère basque, se présente au concours de la plus belle femme de France. Depuis Espelette, elle envoie une photo d’elle en communiante. « Je n’ai que 17 ans. Dites-moi si je dois traverser la France pour courir ma chance », écrit-elle au dos, en s’adressant, pleine de candeur, à l’équipe de Maurice de Waleffe, journaliste mondain à l’initiative de ce concours relayé dans tous les cinémas de France. 2 000 concurrentes se manifestent dès la première année. « L’intérêt d’un tel concours est double, estime Maurice de Waleffe. D’abord en mettant la splendeur physique en valeur en même temps que la force à se montrer. Ensuite, le choix de la majorité indiquera le type instinctif d’une nation. »
Elle tourne au Mont-Saint-Michel
Un petit mètre 68, le teint clair, les yeux bruns et les cheveux châtains d’Agnès Souret vont faire le reste avec cette once de fragilité dans le regard. Elle qui rêvait de devenir « artiste de l’écran » remporte le concours et peut désormais se frayer un chemin dans les milieux parisiens. Où sa simplicité fait tâche. « Le...
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