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Économie

Hôtellerie-restauration : Avis de tempête pour l’automne

Jean-Pierre Istre, Président de l’UMIH Pays Basque. © Cyrille PITOIS

Jean-Pierre Istre, Président de l’UMIH Pays Basque. © Cyrille PITOIS

Pour Jean-Pierre Istre, le président de l’Union des Métiers de l’Hôtellerie au Pays basque, la crise sanitaire va modifier durablement les comportements touristiques. Et les dégâts sur la filière apparaîtront à partir de septembre.

Comment les métiers de l’hôtellerie-restauration abordent la sortie du confinement ?

Jean-Pierre Istre : Nous avons vécu d’abord le coup de massue. Les restaurateurs apprennent le 14 mars à 19 h 30 qu’ils doivent fermer le soir même et les hôteliers quelques jours après. Nous avons été nombreux à passer des nuits sans dormir, à nous interroger sur la survie de nos établissements. Puis des mesures en faveur des entreprises ont été mises en place comme l’interruption des prêts ou les prêts garantis par l'État. Une vraie bouffée d'oxygène. Depuis quinze jours maintenant, nous sommes tous à fond pour faire redémarrer l’activité. La difficulté c’est que ça ne redémarre pas comme ça. Il ne suffit pas de rallumer les lumières ! Plusieurs hôtels n’ont pas ouvert pendant à l’Ascension ou à la Pentecôte parce qu’ils avaient zéro réservation.

Attendez-vous un pic de fréquentation sur la Côte Basque ?

J. P. I. : Tant qu’il y avait la limite des cent kilomètres, les envies d’escapade étaient contrariées. Les nombreux congrès que nous recevons habituellement en mai et juin ont tous été annulés. Et ne seront pas systématiquement reportés à l’automne. D’abord pour des problèmes d’agenda et aussi parce que les gens ont appris à travailler autrement, à distance. L’activité séminaires va s’en ressentir durablement.

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