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Vie locale

Le cinéma l’Atalante Bayonne ouvre à nouveau ses portes

« Il y a une forte attente du public », Sylvie Larroque du cinéma Atalante. © Emmy Martens

« Il y a une forte attente du public », Sylvie Larroque du cinéma Atalante. © Emmy Martens

Les salles obscures des cinémas français entrevoient enfin la lumière ! Depuis l’annonce de l’ouverture des salles, fixée au 22 juin prochain, l’humeur du 7ème art est enfin aux sourires. Avec ce confinement total imposé mi-mars dernier, c’est indéniablement toute la filière du cinéma qui a été soudainement bouleversée. Nous avons rencontré Sylvie Larroque, directrice de la programmation du cinéma d’art et d’essai l’Atalante à Bayonne. Elle nous parle de solutions, de partage et d’avenir. Dialogue.

La fermeture des salles de cinéma de l’hexagone a été actée ce 14 mars dernier, quelle a été votre première réaction ?

Sylvie Larroque : Les jours précédant cette décision, nous avions déjà mis en place les mesures sanitaires préconisées, mais très honnêtement je ne m’attendais pas à la fermeture des salles et ce confinement total si rapide. Nous avons d’abord accusé un peu le coup et puis ensuite, notre préoccupation a été de maintenir le lien avec le public.

Quelles solutions avez-vous imaginé pour prolonger votre travail cinématographique auprès du public durant le confinement ?

S.L. : Nous avons proposé une sélection inédite de films en lien avec notre programmation habituelle, sur internet via la plateforme « La Toile ». (Ndlr : la seule plateforme de films en VOD qui rémunère aussi les salles de cinéma). Nous avons également proposé des séances de cinéma virtuelles. Elles étaient proposées à heure fixe, et suivies de rencontres et d’échanges. L’idée était de reproduire le rendez-vous du spectateur avec la séance, comme au cinéma, mais chez soi.

Justement, quel regard portez-vous sur cette explosion des abonnements aux plateformes de vidéos à la demande ?

S.L. : Des enquêtes menées sur ce sujet démontrent que l’un n’empêche pas l’autre. Ce public qui s’est massivement tourné vers ces plateformes est avant tout un public de cinéphiles qui fréquentait les salles de cinémas. Ils disent vouloir revenir !

Comment en tant qu’exploitant, avez-vous surmonté économiquement cette période délicate ?

S.L. : Comme beaucoup de structures, d’abord grâce au soutien de l’État. La mise en place du chômage partiel nous a permis de rémunérer l’équipe de 13 personnes qui travaillent ici. Nous avons aussi bénéficié entre autres...

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