Groupe Lauak : confiance et prudence face à l’avenir
Le groupe Lauak emploie plus de 1 300 personnes sur l’ensemble de ses sites - Photo © Droits Réservés
Fleuron de l’économie basque, le groupe Lauak a souffert de la crise aéronautique liée à la pandémie Covid-19. Depuis le siège social à Hasparren, le directeur général Mikel Charritton se montre désormais optimiste pour l’avenir. Le fils du fondateur a répondu à nos questions tant sur son secteur d’activité que sur son groupe familial représentant désormais 1 300 employés dans cinq pays et sur trois continents.
LPA : Tombé au plus bas en mars 2020, le secteur aéronautique s’est-il relevé de la crise Covid-19 ?
Mikel Charritton : Il y a un redémarrage de l’industrie aéronautique. Après le creux de mars 2020 à juin 2021, nous avons à nouveau une vision sur l’activité avec notamment la publication des chiffres d’Airbus dont la production d’A320 est à nouveau identique à celle de 2019 (65 appareils/mois). Cependant, malgré le redémarrage de l’industrie, nous demeurons un secteur fragile dans ce contexte de pandémie. En résumé nous sommes confiants car l’activité repart fort mais nous ne sommes pas à l’abri d’une rechute.
Après des années de croissance et de forts investissements (2018, 2019), ce coronavirus ne pouvait pas arriver à pire moment pour le groupe Lauak ?
MC : Nous étions en pleine croissance après des investissements pour l’acquisition d’entreprises. Notre modèle était basé sur la croissance externe, porté sur la visibilité. Mais la crise a divisé notre chiffre d’affaires par deux alors qu’en même temps nos charges fixes avaient fortement augmenté. Pour nous, l’arrivée de cette crise a été très violente.
Comment le groupe Lauak a-t-il réussi à traverser la crise ?
MC : Il a fallu s’organiser. Nous avons créé un vaste projet d’entreprise avec une politique de réduction des frais généraux, une amélioration des processus de commandes, des plans de productivité interne et externe…
En parallèle, nous avons eu recours au PGE (Prêt Garanti par l’État), à l’activité partielle (que nous...
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