FIPADOC un bouquet d’histoires vraies
Contre vents et marées, contre les virus, et entre les vagues, le FIPADOC n’aura finalement pas raté une seule édition. En 2020, il s’est tenu en janvier, juste avant le débarquement du Covid-19 en Europe. En 2021, il a été décalé en juin, entre deux secousses. Et en 2022, le festival du documentaire sera bien de la partie. Le visage masqué et le QR code du passeport (sanitaire ou vaccinal) en main, les spectateurs pourront donc se régaler durant sept jours, avec la crème de la crème du documentaire international.
Les meilleurs documentaires du moment
« C’est une joie de maintenir l'événement » s’enthousiasme Maider Arostéguy. La maire de Biarritz a une nouvelle fois marqué « le soutien indéfectible » de sa ville envers ce festival, véritable temps fort du début d’année depuis plus de trois décennies. Au regard du contexte, les objectifs ne sont pas affichés en termes d‘audience. En revanche, au niveau de la qualité de la sélection, l’exigence est toujours au rendez-vous.
« Sur les 1 500 films reçus, nous en avons choisi 150 » raconte Christine Camdessus, la déléguée générale du festival. Ce qui frappe chaque année, c’est la diversité de la programmation. Les œuvres viennent des quatre coins du monde et portent sur des thématiques très variées. Une sélection colorée, à l’image de notre monde, dont ces documentaires racontent les histoires authentiques. « On choisit les plus belles fleurs pour en faire un bouquet » résume Christine Camdessus.
Un bouquet visible du 17 au 23 janvier prochain à Biarritz et dont les couleurs et senteurs transportent du Pays Basque vers l’Inde, et de l’Afrique Australe vers la Scandinavie. Parmi ces œuvres, quatre d’entre elles sont aujourd’hui nominées pour les Oscars, « ce que nous ne savions pas au moment de la sélection » se réjouit la déléguée générale.
Une sélection internationale avec une touche locale
Des histoires vraies, universelles, transgénérationnelles et parfois locales également. Pour ce cru 2022, une attention particulière a été portée à la culture basque et à sa langue, l’euskara. Parmi eux, un documentaire sur la dynastie gastronomique Arzak à Saint-Sébastien ou encore le récit de l’affaire Altsasu (du nom du village navarrais où se sont déroulés les événements). Par ailleurs, deux films internationaux, seront aussi projetés avec un sous-titrage en langue basque. Une première dans le festival.
Autre nouveauté cette année : Le Goût du Doc, une sélection non compétitive autour de la gastronomie. On y retrouve « des films sur des chefs étoilés ou des produits extraordinaires, il y a tellement de choses à raconter autour de la nourriture ».
Gourmand, questionnant, inspirant, artistique, historique, instigateur, dénonciateur, rafraîchissant, dérangeant… le documentaire est présent à Biarritz sous toutes ses formes. À chacun de piocher dans ce bouquet d'histoires vraies, les fleurs qui sauront le toucher.
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