Imprimer la page
Vie quotidienne Vie locale

Face à l’augmentation des résidences secondaires

Actuellement 40 % des logements de la cité biarrote sont des résidences secondaires. © Archives LPA

Actuellement 40 % des logements de la cité biarrote sont des résidences secondaires - Photo © Archives LPA

Le 24 septembre dernier, la ville de Biarritz a décidé de majorer de 60 % la taxe d’habitation des résidences secondaires. Une mesure adoptée en réponse au mécontentement de la population locale qui peine à se loger et se retrouve contrainte de s’éloigner pour s’installer dans les terres. Actuellement, 40 % des logements de la cité biarrote sont des résidences secondaires. Pour Maider Arosteguy, Maire de Biarritz, l’adoption de cette mesure « est une porte d’entrée qui incite les propriétaires qui ont basculé du logement à l’année vers le logement en résidence secondaire, à revenir vers le logement à l’année ».

En outre, la ville prévoit que cette mesure devrait rapporter environ 1,8 million d’euros par an (7,2 millions sur 4 ans). Cette somme sera alors en partie réinvestie dans les logements. Les axes d’investissements envisagés concernent le développement du parc locatif à l’année et la réhabilitation des logements vides ou insalubres. Cela devrait permettre à la ville d’atteindre les quotas de logements sociaux, ce qui n’est pas le cas actuellement.

Une mesure accueillie favorablement mais qui suscite quelques réserves

Lorsque l’on pense aux résidences secondaires sur la Côte Basque, nous pensons principalement aux grandes propriétés qui ne sont habitées que quelques semaines par an. Mais il existe d’autres cas de figure, certains natifs expatriés peuvent avoir conservé un pied à terre dans leur ville d’origine ou avoir hérité d’un bien familial. Ces personnes seront également soumises à la hausse de la taxe d’habitation mais n’auront pas forcément les revenus suffisants pour y répondre. Ainsi, ces personnes seront peut-être amenées à vendre leurs biens.

Les résidences secondaires, cibles des villes de la Côte Basque depuis 2017

La Cité impériale n’est pas la première à adopter l’augmentation de 60 %, taux maximum autorisé. Les villes de Bidart, Guéthary et Ustaritz ont pris cette décision en 2017. Les villes d’Urrugne et Ascain ont voté la même mesure l’année dernière et Anglet a sauté le pas...

Cet article est réservé aux abonnés. Pour lire la suite de cet article, vous pouvez acheter notre journal ou vous abonner.
Accédez à toute l'actualité et aux annonces légales en illimité

1 AN (52 n°)Hebdomadaire
à partir de 25,00 €/an *

(* Tarif en vigueur en France Métropolitaine, valable pour la version numérique)

Déjà abonné ?  > je me connecte