Emploi dans la région : l’agriculture recrute et travaille son image
Les retombées économiques croissantes et les embauches à tour de bras en Nouvelle-Aquitaine ne peuvent toutefois masquer les disparités d’un département à l’autre. Et même si les Pyrénées-Atlantiques parviennent à faire valoir leurs atouts, ici aussi l’agriculture se cherche une meilleure notoriété auprès du grand public.
Il est le premier employeur industriel de la région. 34 377 recrutements recensés en octobre 2021 par Pôle Emploi et l’URSAFF – un chiffre en hausse de 6,5 % par rapport à 2020. 29,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulés cette même année selon la DRAAF – Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt. Même la crise du Covid-19 n’a pas ébranlé la bonne santé de l’agroalimentaire.
Première raison ? L’agriculture nourrit. Les besoins ne cessent d’augmenter et ne font en rien la particularité de notre région. La deuxième, tout aussi pragmatique : l’agriculture est multiple. On compte près de 80 métiers, principalement dans la production (72 % en Nouvelle-Aquitaine), mais aussi dans l’achat/commercialisation/vente (9 %), la logistique (6 %), ou encore la recherche et développement. Des professions accessibles depuis le CAP jusqu’au diplôme d’ingénieur, comme autant d’opportunités, à la fois nombreuses et viables.
Épanouissement professionnel garanti
Des perspectives d’évolution concrètes : voilà ce à quoi aspire Kévin, opérateur de production à Espelette, chez le fabricant de yaourt Baskalia. « Mon objectif est de devenir responsable d’atelier », explique le jeune homme de 28 ans. En attendant, son poste consiste aujourd’hui à réceptionner le lait jusqu’à l’expédition du produit fini, en circuit court. Loin de ce qu’il imaginait auparavant. « Pour moi, l’industrie agroalimentaire, c’était uniquement de grosses productions avec beaucoup de rendement, confie-t-il. Mais depuis, je découvre que c’est aussi la fabrication de produits locaux de qualité ». Du terroir au territoire. C’est le principal atout que cherche à valoriser l’ARIA – l’Association Régionale des Industries Agroalimentaires – afin d’attirer de nouveaux (jeunes) profils. Car près de 75 % des exploitations agricoles sont des structures familiales dont l’ancrage local contribue directement au dynamisme territorial. Du moment que les territoires en question soient attractifs. Ce qui n’est pas le cas partout.
Nouvelle-Aquitaine n’est pas Pyrénées-Atlantiques
Notre département a beau être le deuxième de la région en nombre d’entreprises agroalimentaires – 601 en...
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