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Vie locale

Des exercices d'hélitreuillage sur la plage des Sables d'Or

Pour faire partie des sauveteurs héliportés, la sélection est drastique. Les bénévoles doivent être nageurs sauveteurs en poste depuis au moins 10 ans © Alexandra Delalande

Pour faire partie des sauveteurs héliportés, la sélection est drastique. Les bénévoles doivent être nageurs sauveteurs en poste depuis au moins 10 ans © Alexandra Delalande

Jeudi 22 avril, les sauveteurs de l'association nationale des sauveteurs héliportés, en collaboration avec la gendarmerie de Bayonne, des Landes et de Gironde, ont effectué durant toute la journée des exercices depuis la plage des Sables d'Or à Anglet.

Dès 9 heures, le jeudi 22 avril, un hélicoptère est stationné sur la zone prévue à cet effet à la plage des Sables d'Or. Plus d'une quinzaine de sauveteurs sur site écoutent attentivement les instructions du gendarme, pilote de l'Écureuil. Aujourd'hui, sauveteurs des Landes, d'Anglet et de Biarritz vont effectuer des exercices d'hélitreuillage. Avant de participer à ces journées, précautions sanitaires obligent, tous ont été testés à la Covid-19 et sont négatifs. La formation repose sur la sécurité en vol, comment aborder la machine et surtout comment travailler avec le mécanicien qui donne aussi bien des instructions au pilote qu'au sauveteur à l'eau. « Tout se joue avec le regard entre moi et le secouriste. Nous communiquons avec des gestes. Je suis sur le patin de l'hélicoptère et je m'occupe de gérer le filin tandis que je guide le pilote pour qu'il puisse se positionner convenablement par rapport aux victimes », explique le mécanicien de l'ECU 64. À tour de rôle, les sauveteurs sont amenés au large en hélicoptère. Certains jouent le rôle de nageurs en difficulté tandis que les autres sont chargés de leur porter secours.

Une collaboration étroite avec la gendarmerie

Tous les sauveteurs présents appartiennent à l'Association Nationale des Sauveteurs Héliportés (ANSH), née en janvier 2020. Cette année, elle se compose de dix-huit sauveteurs âgés de 23 à 45 ans : huit anciens et dix nouveaux qui vont apprendre les gestes techniques pour secourir une victime éloignée de la côte. Parmi les dix-huit, dix sont de la Côte Basque. Bruno Vandoit, président de l'association et Sonia Laban-Mélé, vice-présidente, se réjouissent d'avoir pu organiser cette journée. « Nous sommes vraiment ravis de pouvoir travailler avec deux hélicoptères de la gendarmerie aujourd'hui. Celui de Bayonne l'ECU 64 et celui des Landes/Gironde l'ECU 40/33. C'est exceptionnel », confie Bruno Vandoit qui négocie...

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