Covid-19 : reprise économique espérée pour 2022
Pour Catherine Errecart, les entreprises du département se sont montrées particulièrement résilientes.
Originaire de Briscous, Catherine Errecart a quitté le Pays Basque pour ses études et sa carrière professionnelle. Après avoir oeuvré dans plusieurs régions, elle est revenue sur ses terres en octobre 2019, date à laquelle elle est nommée directrice de l’antenne bayonnaise de la Banque de France. Au regard des chiffres de conjoncture publiés par la BDF, nous avons fait le point avec elle sur cette année 2020 exceptionnelle.
Devant cette crise économique sans précédent, comment s'en sort notre territoire par rapport à la moyenne nationale ?
Catherine Errecart : Face à la crise économique, la région Nouvelle- Aquitaine est au même niveau qu'à l'échelon national. En revanche au niveau départemental en comparant les chiffres de nos instances locales, (Finances publiques, Greffe du Tribunal de Commerce, Chambres consulaires...), on note que la baisse sur le secteur industriel est légèrement moins forte (- 7 %) en Pyrénées-Atlantiques qu'en région Nouvelle-Aquitaine (- 9 %) alors que le secteur aéronautique très présent sur notre territoire a particulièrement été impacté en 2020. Force est de constater que nos TPE et PME ont su être résilientes puisque l'impact de la crise économique est moins marqué qu'à l'échelon national.
Quels sont les secteurs actuellement les plus touchés par la crise économique ?
C.E. : Sans surprise c'est toute l'activité des loisirs qui vit une crise économique sans précédent. Ce sont les secteurs de l'événementiel et du tourisme qui ont été les plus durement touchés emportant avec eux tout un pan de l'économie. Mais il ne faut pas oublier qu'il y a tout de même eu le fameux rebond du 3ème trimestre 2020. Ce qui prouve que dès que cela est possible, les Français sortent et consomment.
À l’inverse, quels sont les secteurs qui s'en sortent le mieux ?
C.E. : Il y a des secteurs qui ont un niveau sensiblement égal à celui de l’avant crise. Par exemple, on peut citer la construction qui a rapidement rattrapé le vide de mars avril 2020. Et 2021 commence bien pour ces entreprises car elles bénéficient d’un certain report lié aux élections municipales. Ce à quoi s’ajoute la clientèle des particuliers...
Cet article est réservé aux abonnés. Pour lire la suite de cet article, vous pouvez acheter notre journal ou vous abonner.
Accédez à toute l'actualité et aux annonces légales en illimité
1 AN (52 n°)Hebdomadaire
à partir de 25,00 €/an *
(* Tarif en vigueur en France Métropolitaine, valable pour la version numérique)
Déjà abonné ? > je me connecte