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Vie locale

Butrfly un tour du monde d'une famille à l'autre

© Halfpoint - stock.adobe.com

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Depuis le Pays Basque, Butrfly déploie ses ailes au-delà des océans. Créée par Manuela Dizier Chanfreau, cette plateforme met en relation les familles et les jeunes désireux de tenter l’aventure « au pair ». Un échange d’une grande richesse orchestré depuis Bidart.

Si Butrfly existe depuis cinq ans, cela fait bien longtemps que Manuela Dizier Chanfreau est tombée dans la potion magique de l’échange au pair. Alors qu’elle est encore en école de commerce, l’étudiante part au Mexique pour passer un double diplôme à Monterrey. Là-bas, elle est hébergée dans une famille et garde de cette année, des souvenirs inoubliables. « Je suis toujours amie avec la fille de la famille depuis plus de 20 ans maintenant, j’ai été sa témoin de mariage et inversement », s’enthousiasme la cheffe d’entreprise.

De l’expérience à l’entrepreneuriat

Marquée par cette tranche de vie mexicaine, la Française va de nouveau vivre l’expérience au pair, cette fois-ci de l’autre côté de la barrière. Maman de deux enfants, elle décide naturellement d’accueillir dans son foyer, des étrangers selon le même système. « Je n’avais pas de famille autour de moi et je voyais cela comme une bonne méthode permettant de concilier vie professionnelle et vie familiale ». Au total, ce sont pas moins de sept personnes, au fil du temps, qui se succèderont auprès de ses enfants, généralement pour une moyenne de dix mois.

Avec ce vécu, dans la peau des deux parties, Manuela possède une certaine expertise nourrie par la pratique. Alors quand l’envie d’entreprendre se fait fortement ressentir, c’est naturellement dans ce domaine qu’elle se jette à l’eau.

Fondée en 2018, Butrfly réalise ses premiers échanges dès 2019 en mettant en relation famille et jeunes de moins de 30 ans. L’année suivante, c’est la catastrophe. Un virus planétaire vient stopper net les ambitions. « J’ai vécu ça comme une guerre » se remémore Manuela. Deux années compliquées durant lesquelles les frontières se ferment. « Il fallait gérer des gens qui se retrouvaient confinés dans des familles ».

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