Imprimer la page
Vie quotidienne Vie locale

Antennes relais Bayonne joue la carte de la transparence

© Laurent (Pictarena) - stock.adobe.com

© Laurent (Pictarena) - stock.adobe.com

Une Ville n’a pas le pouvoir d’accepter ou de refuser un projet de création ou de modification d'antennes relais, sauf pour non-respect de la réglementation d’urbanisme.

Les antennes relais sont nécessaires à la bonne marche de nos communications mobiles. Mais leur installation doit être le résultat d'une réflexion conjointe entre les opérateurs et la Ville.

Sujets de questionnement et parfois d'inquiétude, les antennes relais sont cependant indispensables pour obtenir une bonne couverture de réseau attendue par les usagers. « Personne ne veut d'antennes relais près de chez soi, mais tout le monde souhaite avoir un débit rapide pour les téléchargements, le streaming vidéo et un réseau qui ne sature pas », fait remarquer Laurence Hardouin, adjointe au maire de Bayonne et responsable de la transition écologique. « Il s'agit d'un sujet sensible, car les communes n'ont pas compétence sur le déploiement des antennes relais. Il s'agit d'une compétence de l'Etat qui subit une pression de la part de l'Europe. L'État, à son tour, met la pression sur les opérateurs », précise l'élue. Ces derniers ont l'obligation, de par la loi, et dans le respect des normes nationales et européennes, de couvrir le territoire par l'installation d'antennes de téléphonie mobile. Dès lors que les réglementations nationales et européennes sont respectées, la Ville ne dispose d'aucun recours juridique. Mais même si l'OMS estime qu'elles ne présentent pas de danger pour la santé, chaque projet d'installation est étudié par le service de la mairie en charge du dossier. En effet, la Ville de Bayonne a toujours été soucieuse du bien-être de ses habitants. C'est pour cette raison qu'elle a décidé de se porter candidate au Grenelle des ondes en 2010.

Une Ville pilote

Ainsi, Bayonne est devenue ville pilote sur la concertation, avec onze autres villes en France. La commune a alors participé à une vaste expérimentation sur les antennes relais et participe toujours activement aujourd'hui à un groupe de travail au sein de l'Association des Maires de France. « Nous nous sommes énormément engagés dans ce dossier, explique Soizic Poure, référente. Nous avons travaillé sur le besoin de concertation avec les citoyens. Nous nous sommes réunis avec les opérateurs pour leur faire comprendre la nécessité de devoir informer les habitants en amont. » Ces nombreuses réunions avec les différentes villes pilotes ont abouti à la rédaction de la loi du 9 février 2015 relative à la sobriété, à la transparence à l'information et à la...

Cet article est réservé aux abonnés. Pour lire la suite de cet article, vous pouvez acheter notre journal ou vous abonner.
Accédez à toute l'actualité et aux annonces légales en illimité

1 AN (52 n°)Hebdomadaire
à partir de 25,00 €/an *

(* Tarif en vigueur en France Métropolitaine, valable pour la version numérique)

Déjà abonné ?  > je me connecte