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Vie locale

À la recherche de surfeurs voyageurs

Iban Regnier, fondateur de Surfeurs Solidaires.

Iban Regnier, fondateur de Surfeurs Solidaires.

L'association Surfeurs solidaires, créée par Iban Regnier, guide conférencier de profession, est installée à Bayonne depuis 2001. Son but : rendre le surf plus accessible en apportant du matériel et des conseils dans des zones reculées, très peu prisées par les touristes. D'abord sur les côtes africaines puis partout où les surfeurs voyageurs se déplacent.

À l'entendre raconter son histoire, et toutes les expériences qui vont avec, pas de doute, le très chaleureux Iban Regnier est un passionné. Un grand passionné de la vie et de l'humain. Il crée l'association Surfeurs solidaires en 2001 un peu par hasard.

LPA : Comment est née l'association ?

Iban Regnier : Vers l'âge de 15 ans, je me suis acheté ma première planche avec l'argent gagné en castrant le maïs. J'ai très vite voyagé, sac sur le dos pour découvrir de nouveaux pays et de nouvelles cultures. Les habitants des pays que je visitais, parmi eux le Maroc, m'ont toujours accueilli à bras ouverts. Plus tard, après avoir obtenu mon diplôme de guide conférencier à Toulouse, j'ai eu envie de partir surfer trois mois, comme une récompense après ces années d'étude, loin de l'océan et des vagues. Mais je ne voulais pas arriver les mains vides. Au cours de tous mes périples, j'avais profité de l'hospitalité de nombreux Marocains, et j'avais envie de les remercier. J'ai donc décidé d'apporter du matériel de surf. J'ai créé l'association en deux mois. J'ai placardé des affiches sur tous les spots de surf. En un mois, j'ai rempli une voiture de surfs, combinaisons et autres matériels. On ne pouvait même plus rentrer une boîte d'allumettes.

Comment a grandi Surfeurs solidaires ?

I.R. : L'association a évolué en trois étapes. Au début, c'était une démarche individuelle, familiale. Je collectais personnellement tout le matériel, j'essayais de démarcher les distributeurs. Mais c'était difficile, j'essuyais environ 99 % de refus. Beaucoup me rigolaient au nez. Mais j'ai persévéré, c'était comme une obsession. Nous partions avec ma compagne, le camion chargé de matériels pendant deux-trois mois au Maroc. Puis, petit à petit, j'ai commencé à être contacté par des surfeurs qui...

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