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Vie locale

À la découverte de ... La Poterne

Le nom poterne vient du vieux français posterle et du latin posterula, qui signifie porte de derrière © MBP

Le nom poterne vient du vieux français posterle et du latin posterula, qui signifie porte de derrière © MBP

Cette semaine, partons nous balader à Bayonne. Qui n’a jamais traversé le parc de la Poterne ? On s’y arrête pour flâner, pour découvrir le jardin botanique ou pour y faire jouer les enfants, on y profite des animations proposées à la belle saison, ou on se contente d’y passer rapidement pour rejoindre le petit chemin dérobé, creusé dans les remparts, qui mène à la rue des Gouverneurs... Mais qui s’est déjà demandé à quoi fait référence le nom de cet agréable jardin citadin.

Un peu d’Histoire

Bayonne est une ville fortifiée depuis l’Antiquité. Les remparts s’y sont succédés, remaniés et améliorés au fil des siècles, jusqu’à leur aboutissement en 1685 et le chantier entrepris par Vauban. En 1907, l’enceinte fortifiée de la ville est déclassée, cette dernière n’ayant plus besoin d’être autant protégée. Une partie des fortifications est détruite pour permettre de nouveaux aménagements urbains, avant que l’ensemble soit inscrit au titre des Monuments Historiques en 1931 pour en assurer la sauvegarde. De nombreux vestiges des différentes époques sont toujours bien en place un peu partout dans la ville, mais c’est du côté du Château-Vieux que vous trouverez la Poterne. Bâti au 12e siècle, le bâtiment prit son nom actuel au 15e siècle, quand fût construit le Château-Neuf dans le quartier du Petit-Bayonne. Redessiné par Vauban au 17e siècle, au moment de la fortification de la place, il abrite désormais le 1er RPIMA, 1er Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine. La porte a été percée dans les remparts pour créer une ouverture permettant d’accéder directement au Château-Vieux.

La Poterne aujourd’hui

Cependant, la Poterne, telle que nous pouvons la voir aujourd’hui, est plus récente, datée du 19e siècle. Elle est donc assez tardive et surtout monumentale au regard de l’étymologie de son nom qui laisse supposer qu’il s’agit d’une porte dissimulée. Bien visible, cette ouverture n’est finalement pas tant un passage secret, mais plutôt un simple chemin, pratique et agréable, permettant de relier l’intérieur et l’extérieur de la Cité. Cet aménagement intervient à l’ère de l’émergence des jardins publics. En effet, la...

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