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Vie locale

À Anglet, le cimetière de Blancpignon va s’étendre dès 2025

L’extension du cimetière se fera sur une surface de 8 000 mètres carrés, « soit 80 pins abattus », souligne Jean-Paul Gourgues © Myriam Zenini

L’extension du cimetière se fera sur une surface de 8 000 mètres carrés, « soit 80 pins abattus », souligne Jean-Paul Gourgues © Myriam Zenini

Confrontée à une quasi-saturation de ses cimetières et à une augmentation de ses habitants, la ville d’Anglet a décidé d’agrandir le cimetière de Blancpignon, à l’orée de la forêt du Pignada, début 2025. Une extension qui a suscité l’inquiétude de riverains, après l’incendie de la forêt en juillet 2020.

Si les villes accueillent les vivants, elles sont aussi tenues de faire de la place pour leurs morts. Ainsi va la loi. C’est la situation dans laquelle se trouve l’équipe municipale en place depuis 2014, à Anglet : « Nous sommes arrivés avec une problématique : nous avions une obligation de disposer de places dans nos cimetières, se souvient Jean-Paul Gourgues, adjoint au maire en charge des quartiers et de la réglementation. Saint Léon (117) était saturé, Louillot (3554) aussi, donc il nous restait Blancpignon ». Dans ce cimetière niché à l’orée de la forêt du Pignada, la capacité totale est de 3528 places. « Pour l’instant, c’est occupé aux trois quarts mais la loi nous oblige à avoir un terrain commun pour répondre à des besoins particuliers qui est cinq fois le nombre d’inhumations dans l’année. Donc la ville d’Anglet était devenue hors-la-loi ». À cette donnée s’est ajoutée la nécessité d’anticiper la poussée démographique, avec une population en augmentation de plus de 7 % depuis 1999 et une prévision de plus de 43 000 habitants d’ici à 2030. Sans oublier la pandémie : « Depuis deux ans, nous avons plus de demandes, d’abord à cause de la crise sanitaire - les gens anticipent leur disparition - et aussi parce que nous avons annoncé l’extension : les gens veulent des places ».

Échanges de parcelles

La ville s’est mise en tête de dénicher un terrain favorable dès 2015. Avec des contraintes légales : d’abord, « il faut disposer d’un terrain de deux hectares et demi. Ensuite, ce terrain doit être validé par l’Agence Régionale de Santé...

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