Un zoo profondément humain
Au coeur du Béarn et aux pieds des Pyrénées, il existe un zoo différent. Un endroit dirigé par un homme dont la flamme animalière ne cesse de brûler depuis sa plus tendre enfance. Un amour qui se transmet et se ressent dans les divers univers d’un parc où les animaux sont rois.
Le zoo d’Asson n’est pas un parc animalier comme les autres. Ni trop grands, ni trop petits, ses espaces sont à taille humaine et surtout, à la dimension de leurs occupants. Ici, on n’est pas là pour faire du chiffre mais pour concevoir des écosystèmes où les habitants sont à leur aise. Et ça se voit. Lémuriens, fauves, oiseaux, singes… tous bougent et se déplacent allégrement, un signe à n’en pas douter de leur bien-être. Des animaux heureux alors qu’ils ne sont pas libres, un paradoxe mais bien une réalité provoquée par le dévouement de l’équipe du zoo et de son directeur.
Les chiffres, ce n’est pas ça qui compte
Créé en 1964, le parc a été repris il y a 18 ans par Luc Lorca. À huit ans, alors qu’il vivait dans une tour de la région parisienne, le garçon passionné savait déjà ce qu’il voulait faire de sa vie : gérer un zoo. Adolescent, il élevait des ouistitis dans sa chambre. Aujourd’hui il fait partie d’un comité international de protection de certaines espèces de ce petit singe d’Amérique. Et il est patron de son zoo. Après des études de droit et une expérience auprès de la direction du Zoo de Beauval, Luc Lorca accomplit son rêve en arrivant dans le Béarn. Ici, il ne court pas après la démesure. « Jamais on ne communique sur le nombre d’hectares ou d’animaux, ce n’est pas ça qui compte » insiste le dirigeant. « Notre collection est digne des grands zoos mais ce qui nous rend unique, c’est la proximité instaurée entre les animaux et les visiteurs ».
Une expérience à vivre toute l’année
Dans un cadre exceptionnel, les pensionnaires évoluent ici dans des volumes où la nature est reine. « Nous sommes candidats pour obtenir le label jardin remarquable, car nous avons plus de 200 espèces végétales sur le site » précise Luc Lorca. Dans ce parc paysager, le visiteur traverse les continents et admire souvent des spécimens, qu’il ne verra probablement jamais dans leur état naturel. À ce titre, le zoo d’Asson est exemplaire et participe à des actions de préservation des espèces. Les tamarins au Brésil, les lémuriens à Madagascar, les gibbons à Bornéo, le panda roux au Népal… le parc béarnais oeuvre à leur protection en consacrant 3 % de son chiffre d’affaires au soutien d’associations locales.
Cet investissement se poursuit à l’intérieur de son parc, puisque chaque année, il consacre 20 % des bénéfices de son entreprise à l’aménagement du parc et à l’amélioration des conditions de vie de ses pensionnaires. Toute l’année, les dix personnes qui composent l’équipe du parc sont sur le pont pour entretenir les espaces, s’occuper des animaux, renseigner les visiteurs, et animer les divers ateliers pédagogiques proposés ici. Une vocation qui ne prend jamais de pause puisque le zoo d’Asson est ouvert 7/7 jours, 365/365 jours. Voilà qui offre l’occasion d’émerveiller un peu plus petits et grands, pendant les vacances de fin d’année.
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