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Économie

TENDANCES RÉGIONALES en Nouvelle-Aquitaine (Octobre 2023)

Les affaires restent très dynamiques dans le bâtiment en Nouvelle-Aquitaine et l’activité, en progression, apparaît souvent supérieure à celle d’avant crise © Archive LPA

Les affaires restent très dynamiques dans le bâtiment en Nouvelle-Aquitaine et l’activité, en progression, apparaît souvent supérieure à celle d’avant crise © Archive LPA

En octobre, la production industrielle se replie légèrement. L’activité dans les services et le bâtiment progresse modestement. Dans l’industrie, les commandes à l’export reculent de nouveau pour la plupart des secteurs, hormis la fabrication d’équipements électriques et électroniques. Aussi, les carnets de commandes ne parviennent pas à se reconstituer et les stocks de produits finis restent élevés. Dans les services marchands, l’accélération prévue le mois dernier se révèle plus modeste dans l’ensemble en raison notamment d’un repli sur le segment du travail temporaire. En dépit de la poursuite à la hausse des tarifs, les trésoreries se dégradent de nouveau. L’activité reste dynamique dans le bâtiment. Elle contraste avec la dégradation des carnets de commandes qui apparaissent très en dessous de leur moyenne de longue période. La détente sur les prix des matériaux se confirme, mais ne profite pas pleinement aux trésoreries, car les tarifs des devis sont soumis à une concurrence grandissante. Pour novembre, selon les anticipations des chefs d’entreprise, l’activité progresserait dans l’industrie et les services, et se maintiendrait dans le bâtiment.

Industrie

L’industrie néo-aquitaine se replie très légèrement dans le prolongement des mois précédents. En octobre, le recul concerne plus particulièrement la fabrication de structures métalliques et la chimie alors que les différents freins à l’activité (difficultés d’approvisionnement et de recrutement notamment) semblent s’estomper, en particulier dans la fabrication d’équipements électriques- électroniques et l’aéronautique. Les stocks de produits finis demeurent cependant élevés et pèsent parfois sur les trésoreries. Par ailleurs les niveaux des carnets de commandes restent pénalisés par une moindre demande à l’export. Les effectifs sont globalement stables, hormis dans l’aéronautique où ils progressent. Le recours à l’intérim tend à se réduire et sur des plus courtes missions. Selon les anticipations des industriels, une augmentation de la production était attendue en novembre.

Industrie alimentaire

La production d’octobre est stable, mais avec de fortes disparités selon les segments. Elle continue de baisser pour la transformation de la viande. À l’inverse, elle augmente dans les fabrications de produits laitiers et de boissons. Dans ces deux derniers segments, l’outil productif est davantage sollicité. Dans l’ensemble, les niveaux de trésorerie sont jugés insuffisants, à l’exception du secteur des produits laitiers, qui bénéficie d’une accélération des prix de sortie. Les commandes baissent en raison d’un marché à l’export moins porteur. Le marché interne pour sa part est étale. Dans l’ensemble, les carnets continuent de se dégrader. Les chefs d’entreprise les jugent inférieurs à leurs attentes. Les stocks de produits finis retrouvent un niveau satisfaisant pour la période.

Équipements électriques et électroniques

La production progresse en octobre. L’activité est favorablement portée par le segment électronique tandis que ceux des équipements électriques et des machines et équipements se replient. Si les prix des matières premières refluent, ceux des produits finis augmentent afin de maintenir les marges dans un contexte de progression des charges liées à l’énergie et aux salaires. Les entrées d’ordres conservent une tendance légèrement haussière, tant sur le marché domestique qu’à l’export, permettant aux carnets de commandes de se renforcer. Le niveau des stocks de produits finis et semi-finis décroit et se situe maintenant en dessous de l’attendu pour la...

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