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Économie

TENDANCES RÉGIONALES en Nouvelle-Aquitaine (Avril 2024)

Les affaires restent très dynamiques dans le bâtiment en Nouvelle-Aquitaine et l’activité, en progression, apparaît souvent supérieure à celle d’avant crise © Archive LPA

Les affaires restent très dynamiques dans le bâtiment en Nouvelle-Aquitaine et l’activité, en progression, apparaît souvent supérieure à celle d’avant crise © Archive LPA

À l’image de l’évolution nationale, l’activité régionale progresse dans tous les secteurs. Dans l’industrie, la production s’accroît, portée par une demande étrangère plus dynamique. Les effectifs progressent peu globalement, avec des évolutions contrastées selon les filières. Les coûts des matières premières poursuivent leur baisse entraînant dans leur sillage une détente des prix des produits finis. Les trésoreries se rapprochent de leur point d’équilibre. L’accroissement des prestations se confirme dans les services, tant à destination des particuliers que des entreprises. La revalorisation des tarifs se poursuit et les trésoreries sont jugées à des niveaux corrects hormis dans le transport et la réparation automobile. Dans le bâtiment, l’activité progresse quelque peu, soutenue par les travaux de second-oeuvre alors que le gros-oeuvre se contracte nettement. Les carnets de commandes restent peu consistants dans l’ensemble. Les congés et fermetures liés au positionnement des jours fériés conduisent les chefs d’entreprise à anticiper une baisse d’activité en mai.

Industrie

La plupart des filières industrielles participe à la progression de la production, soutenue par des débouchés export plus porteurs. Toutefois, des difficultés d’approvisionnement freinent sensiblement la dynamique du secteur aéronautique qui, en outre, peine à recruter. Par ailleurs, la construction de bateaux de plaisance, la filière bois et l’industrie pharmaceutique subissent l’insuffisance de la demande. La baisse du prix des intrants se poursuit et se répercute sur les prix de vente. Les effectifs progressent peu globalement mais les évolutions sont différenciées selon les secteurs. L’effet calendaire dû aux jours fériés devrait générer une baisse d’activité plus marquée que de coutume en mai.

Industrie alimentaire

Comme anticipé, la production et les livraisons continuent de progresser en avril. Tous les secteurs participent à cette hausse. Les baisses sur les prix des intrants et de sortie s’accélèrent mais sans dégrader les trésoreries, jugées satisfaisantes par les chefs d’entreprise. Les effectifs augmentent dans la transformation de la viande alors qu’ils baissent dans les autres secteurs. Les prises de commandes sont vigoureuses sur le marché intérieur et à l’export mais les carnets restent jugés insuffisants, principalement pour la transformation de fruits et légumes, la fabrication de produits laitiers et de boissons. Même si les livraisons augmentent, les stocks de produits finis restent lourds pour la période, surtout dans la transformation de la viande et la fabrication de boissons.

Équipements électriques et électroniques

La production comme les livraisons continuent de progresser en avril. L’activité est portée par les segments électriques, ainsi que les machines et équipements. Le segment électronique quant à lui se stabilise, après avoir bénéficié d’une orientation favorable sans discontinuer depuis de nombreux mois. Les prix des matières premières continuent de refluer alors que ceux des produits finis se stabilisent. Les entrées d’ordres sont portées par les débouchés export, avec notamment une orientation plus dynamique des marchés liés à la Chine ou l’Inde. Les carnets de commandes demeurent néanmoins insuffisants pour la période.

Matériels de transport

La production progresse en avril ; sous l’impulsion du segment automobile et de l’aéronautique/spatial. Le secteur ferroviaire se maintient et la...

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