TENDANCES RÉGIONALES en Nouvelle-Aquitaine (Janvier 2024)
Les affaires restent très dynamiques dans le bâtiment en Nouvelle-Aquitaine et l’activité, en progression, apparaît souvent supérieure à celle d’avant crise © Archive LPA
En janvier, la conjoncture néo-aquitaine est plus favorablement orientée qu’au niveau national, hormis dans les services marchands. La production industrielle progresse mais cette dynamique s’avère très hétérogène. Les carnets de commandes se dégradent de nouveau et sont le plus souvent estimés insuffisants. Les prix des matières premières comme les prix de vente se stabilisent. Les services marchands se replient, freinés ponctuellement par les mouvements sociaux. Les effectifs évoluent peu. Les hausses des tarifs se poursuivent et contribuent à une situation de trésorerie correcte mais à l’équilibre estimé encore fragile. L’activité progresse dans le bâtiment. Pour autant les incertitudes perdurent en lien avec les carnets de commandes dont les niveaux restent jugés bas. Les tarifs des devis et des facturations diminuent quelque peu, conséquence de la baisse des prix des matériaux et d’une concurrence croissante. Pour le mois de février, selon les chefs d’entreprise, l‘activité évoluerait peu dans l’industrie et le bâtiment, et retrouverait une tendance plus favorable dans les services.
Industrie
La production industrielle a connu une nouvelle fois un mois plus dynamique qu’au niveau national. Cette évolution reste cependant très contrastée selon les filières, la fabrication de matériels de transport et d’équipements électroniques restant les plus actives. Les prix des achats comme les prix de vente se stabilisent. Les effectifs se renforcent avec une tendance marquée à un moindre recours au personnel intérimaire. Dans l’ensemble, la dégradation des carnets de commandes et l’augmentation des stocks de produits finis n’augurent pas de hausse significative des fabrications à court terme. Ainsi, selon les chefs d’entreprise, l’activité évoluerait peu en février.
Industrie alimentaire
L’industrie alimentaire maintient globalement son activité en janvier sans retrouver toutefois ses niveaux de production de l’an passé. Les évolutions sont contrastées selon les filières. Si les transformations de viande et de fruits et légumes progressent, à l’opposé, la fabrication de boissons comme la transformation de produits laitiers sont confrontés à une baisse de la consommation. Les prix des matières premières refluent légèrement, excepté dans la transformation de la viande où le recul est assez marqué. Les prix de sortie suivent la même tendance. Les chefs d’entreprise jugent encore leurs carnets de commandes insuffisants voire très dégarnis, notamment dans la fabrication de boissons. Les stocks de produits finis apparaissent élevés au regard des besoins de la période, les blocages des agriculteurs ayant ponctuellement perturbé les livraisons.
Équipements électriques et électroniques
La production continue sa progression en janvier, orientée favorablement depuis maintenant un semestre. L’activité est portée par les segments électroniques et électriques, tandis que les machines et équipements se replient légèrement. Les prix des matières premières poursuivent leur décrue comme l’acier et l’inox, tandis que ceux des produits finis augmentent toujours, pour intégrer la hausse des coûts de l’énergie et des salaires. Les entrées d’ordres se contractent, manquant particulièrement de débouchés à l’export. Les carnets de commandes deviennent globalement insuffisants et offrent moins de visibilité pour cette...
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