Subventions régionales pour le Pays Basque

© Archives LPA Maroquinerie Laffargue

La Commission permanente de la Région Nouvelle-Aquitaine a attribué le 6 février un montant total de plus de 560 millions d’euros. Parmi les nombreuses subventions, nous avons relevé plusieurs dossiers concernant le Pays Basque.

E-Taranis

Avec la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte promulguée en août 2015, la France s'est fixé pour objectif d'atteindre 32 % d'énergies renouvelables dans la consommation totale d'énergie de la France à l'horizon 2030. Créée en 2020, E-Taranis basée à Saint-Jean-de-Luz propose une petite éolienne à voile unique sur le marché : légère, silencieuse, performante et produite en France. Elle est adaptée à la consommation électrique des particuliers, entreprises et collectivités. Elle a été imaginée pour couvrir 100 % des besoins en électricité d'un foyer moyen. En plus de sa production intégralement réalisée en France, E-Taranis privilégie des matériaux de fabrication recyclable.
Le soutien de la Région vise à réaliser un projet d'investissement permettant d’équiper un atelier existant et un nouvel atelier pour augmenter sa capacité de production. À la clé 18 créations d’emplois sont prévues (150.000 euros).

Entreprise Laffargue

Forte de plus de 130 ans d’histoire, et à ce jour dirigée par la 4e génération, la Maison Laffargue détient le label « Entreprise Familiale Centenaire » et grâce à un savoir-faire ancestral, celui de « Entreprise du Patrimoine Vivant » depuis 2007. L’entreprise conçoit, fabrique et commercialise des articles de maroquinerie haut de gamme, sacs à main, cartables, ceintures ainsi qu’une large gamme d’accessoires. Après avoir ouvert un second atelier à Ascain en 2017, pour répondre à une demande de plus en plus croissante, la société s’agrandit et en aménage un troisième et investit dans de nouveaux outils de production afin d’améliorer sa compétitivité et les conditions de travail des salariés. Son développement générera à terme 15 créations d’emploi (44.778 euros).

Baskalia

Cette marque est née en 1998 de la volonté de promouvoir les produits du terroir basque. Première laiterie à fabriquer artisanalement du caillé de brebis, elle élargit petit à petit sa gamme et devient une référence dans le paysage basque. Depuis, la marque a poursuivi son essor et souhaite valoriser son savoir-faire et ses producteurs. Elle a lancé une gamme bio qui s'ajoute à ses autres productions laitières. En faisant le choix du bio, Baskalia souhaite proposer au consommateur des produits respectueux de l'environnement, mais aussi développer la filière bio au Pays Basque (où elle ne représente qu'une part infime de la production laitière de brebis). Pour ce faire, la laiterie aide et accompagne les producteurs qui le souhaitent dans leur conversion et leur donne des garanties pour sécuriser leur exploitation. Sur 2022, l'entreprise s'est engagée dans un projet d'investissements matériels, qui lui permettra de s'inscrire dans une forte démarche RSE. Ce projet s'inscrit également dans la continuité du programme du Conseil régional « Usine du Futur » qui a notamment fait ressortir un point de développement sur l'axe d'amélioration « technologie » concernant la maîtrise de sa capacité de refroidissement des yaourts et des caillés. Il s’agit d’ailleurs ici de soutenir l’optimisation d'une ligne de production et de conditionnement. À terme 3 créations d’emplois sont prévues (125.471 euros).

Tannerie Remy Carriat

Créée en 1927, la société Remy Carriat située à Espelette connue et reconnue pour son savoir-faire est spécialisée dans le travail des cuirs de bovins (essentiellement des taurillons et des buffles). Une matière d’exception, sur laquelle repose...

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