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Vie locale

Sensibiliser les jeunes angloys aux conduites à risques et addictions

L’objectif est de confronter les jeunes aux conduites à risque et addictions qu’ils peuvent rencontrer dans leur vie quotidienne © MBP

L’objectif est de confronter les jeunes aux conduites à risque et addictions qu’ils peuvent rencontrer dans leur vie quotidienne © MBP

Le service Jeunesse de la ville d’Anglet se donne pour mission de travailler sur les axes de prévention – santé, conduites à risque et harcèlement - en faveur des adolescents. Trois actions sont ainsi mises en place tout au long du mois d’avril, présentées par Stéphane Lachau, chef du service Jeunesse, comme une sorte de « Pack Prévention ados » porté par la Ville et ses partenaires.

Parmi ces manifestations, L’Appart Te Ment est probablement le temps le plus fort, organisé du 4 au 8 avril derniers. Ce projet, créé en 2015, a pu vivre cette année sa 4e édition après une interruption forcée par la situation sanitaire. Il s’adresse aux 800 élèves de 3e et seconde des quatre établissements de la commune d'Anglet (collège Endarra, lycée Cantau et ensemble scolaire Stella Maris).

L’objectif est de confronter les jeunes aux conduites à risque et addictions qu’ils peuvent rencontrer dans leur vie quotidienne. Pour cela, le service Jeunesse a reconstitué l’univers familier d’un appartement au sein du château de Baroja. À travers un jeu de mots et l’idée qu’un appartement peut « mentir » aux adolescents, en les incitant sournoisement à tomber dans ses pièges, cinq thématiques sont abordées dans cinq espaces emblématiques de l’habitation : la sexualité dans la chambre, l’alcool dans la cuisine, les écrans dans le salon, le tabac dans le jardin et l’estime de soi dans la salle de bain.

Cette dernière pièce se veut être centrale car de l’estime de soi dépend la capacité à se prémunir des conduites à risque. À l’inverse, on sait qu’un adolescent mal dans sa peau sera beaucoup plus sensible et facilement influençable. Être chez soi, dans son cocon familier ne prémunit malheureusement pas de tous les dangers, et c’est la raison pour laquelle ces demi-journées se veulent interactives, sous la forme d’ateliers pratiques, animés par des intervenants extérieurs, afin d’ouvrir le dialogue. À raison d’une demi-heure par pièce, les jeunes circulent en petits groupes dans tout l’appartement et se voient ainsi proposer tantôt une paire de lunettes grossissantes pour voir son environnement à travers le prisme de l’alcool, tantôt des photos exagérément retouchées pour prendre conscience du filtre des réseaux sociaux, etc.

Nous nous sommes glissés parmi les élèves de 3e du collège...

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