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Robert Doisneau : l’enfant papillon

Entrée du Musée DIDAM avec le portrait de Robert Doisneau et « Mademoiselle Anita » par Robert Doisneau, 1951 - Photo © VV

Entrée du Musée DIDAM avec le portrait de Robert Doisneau et « Mademoiselle Anita » par Robert Doisneau, 1951 - Photo © VV

« Un certain Robert Doisneau », au DIDAM à Bayonne, permet de voir les photos cultes du grand photographe français et de découvrir aussi des facettes moins connues de son travail, notamment ses photos en couleur.

Né le 14 avril 1912 à Gentilly, Robert Doisneau est mort le 1er avril 1994, en laissant environ 450 000 négatifs et une empreinte incontournable dans l’histoire de la photographie du XXème siècle. Considéré aujourd’hui comme un des pionniers du photojournalisme, il compte parmi les photographes français les plus populaires et les plus importants du courant de la « photographie humaniste » aux côtés de Willy Ronis, Edouard Boubat, Brassaï, Sabine Weiss, etc. Au-delà des étiquettes que l’on peut placer sur son œuvre, la quantité et la diversité impressionnantes de sa production en font un photographe unique. En parallèle à l’aspect documentaire de ses milliers de photographies de la vie des Parisiens, des banlieusards (notamment dans son Gentilly natal), du Saint-Germain-des-Prés existentialiste ou des villes nouvelles dans les années 80, se dessine une œuvre empreinte d’un travail remarquable de construction de l’image.

 

« La qualité du photographe
doit être l’espoir du miracle
contre toute logique. Une espèce de foi
dans l’heureux hasard.
N’importe quoi peut arriver
au coin d’une rue.
Je me fais un décor, un rectangle
et j’attends que des acteurs y viennent
jouer je ne sais pas quoi. »

R. Doisneau

 

Les 143 photographies présentes au DIDAM sont exposées en partenariat avec « L’atelier Doisneau » que dirigent les filles du photographe Francine Deroudille et Annette Doisneau. Ponctuant la promenade entre les photographies plus ou moins célèbres de Doisneau, des appareils photo, pellicules et accessoires exposés rappellent les outils nécessaires au développement de la photographie argentique et les appareils successifs utilisés par l’artiste, du Rolleiflex de ses débuts au Leica R5 des derniers temps.

Des écoliers le nez en l’air, des enfants jouant dans la rue, des amoureux, des habitants ou travailleurs dans leur environnement quotidien (concierge, cafetier etc.), des devantures de commerces parisiens… le photographe, avec liberté et bienveillance, immortalise aussi bien les ouvriers à la chaîne de chez Renault que les comtes et comtesses de fêtes mondaines (reportages réalisés pour le magazine Vogue), des jeunes mariés, des tatoués au bistrot ou encore...

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