Pourquoi les comptes à terme ont le vent en poupe
Le relèvement des taux d’intérêt booste les comptes à terme qui profitent de l’excédent de liquidités des ménages.
Les comptes à terme, produits d'épargne délaissés en période de taux bas, permettent de placer de l'argent pendant une durée (d’un à trois ans en moyenne) et à un taux déterminé à l'avance. « La rémunération des comptes à terme a bondi ces derniers mois pour s'établir à 2,25 % en moyenne », selon la Banque de France.
Les comptes à terme sont des placements sécurisés. Règlementairement, ils sont garantis par le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR) à hauteur de 100.000 euros par déposant et par établissement. Donc il n’y a pas de risque de perte sur le capital investi.
Autre différence, de taille, avec les livrets réglementés, les comptes à terme sont imposés au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU, aussi appelé flat tax) dont le taux est de 30 %. Ce taux se compose des prélèvements sociaux (17,2 %) ainsi qu’un taux fixe de (12,8 %) au titre de l’impôt sur le revenu. Petite astuce pour les contribuables se situant dans les tranches marginales d’imposition (TMI) les plus basses du barème de l’impôt sur le revenu (0 % et 11 %), ils pourront opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu pour déclarer leurs gains. Ainsi, ils s’acquitteront des 17,2 % de prélèvements sociaux...
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