Imprimer la page
Vie locale

Polar, G7 et « first lady »

Pascal Etcheverry, auteur de « Panique sur la Côte Basque ». © VV

Pascal Etcheverry, auteur de « Panique sur la Côte Basque ». © VV

Paru en mars 2021, « Panique sur la Côte Basque » est un polar qui se déroule entre les bords de la Nive, Biarritz et Cambo-les-Bains. Rencontre avec l’auteur, Pascal Etcheverry, dont c'est le 3ème ouvrage.

L’incident qui déclenche les péripéties de Panique sur la Côte Basque a lieu pendant le G7 à Biarritz. Avez-vous eu l’idée d’écrire ce livre précisément à ce moment-là ?

Pascal Etcheverry : Plutôt après. C’est un concours de circonstances. Depuis un moment, des idées me trottaient dans la tête : j’avais envie d’écrire une histoire d’enlèvement et je voulais que cela se passe au Pays Basque, auquel je suis très attaché et dont j’avais envie de parler. Je suis bayonnais, j’ai passé mon enfance à Ustaritz et mes années de collège à Cambo.

Dans votre roman, vous partez de lieux, de personnages et d’évènements réels puis vous entraînez le lecteur dans l’imaginaire et le rocambolesque.

P.E. : Au début du livre, l’un des personnages fait du vélo au bord de la Nive, et il lui arrive une anecdote que j’ai vécue un dimanche pendant le G7 : de nombreuses voitures arrivaient en face de moi sur ce chemin plutôt fréquenté d’habitude par les promeneurs et les cyclistes. Il s’agissait d’automobilistes qui essayaient de contourner l’axe principal qui part vers le Pays Basque intérieur sur lequel les premières dames devaient circuler. La route avait été sanctuarisée pour leur permettre d’accéder plus facilement à la Villa Arnaga – la maison d’Edmond Rostand – à Cambo-les-bains. Ce livre est un mélange de vécu et d’imaginaire, en effet. À peu près à la même période, alors que mon projet de roman était encore flou, j’ai visité la Villa Arnaga, dont j’ai beaucoup apprécié la visite guidée, et j’ai vu Edmond d’Alexis Michalik au théâtre et au cinéma. Puis des fils se sont tissés entre ces différents éléments et le G7 ! En réfléchissant à cette idée d’enlèvement, je me suis dit que lors de cette visite de la Villa Arnaga par les épouses des chefs d’état, il pouvait éventuellement y avoir un petit relâchement dans la sécurité !

Et cette faille dans la sécurité, c’est un peu ce que tout le monde attendait ou redoutait pendant le G7…

P.E. : C’est ce qui était jubilatoire...

Cet article est réservé aux abonnés. Pour lire la suite de cet article, vous pouvez acheter notre journal ou vous abonner.
Accédez à toute l'actualité et aux annonces légales en illimité

1 AN (52 n°)Hebdomadaire
à partir de 25,00 €/an *

(* Tarif en vigueur en France Métropolitaine, valable pour la version numérique)

Déjà abonné ?  > je me connecte